Premium (Data Conseil) - Le Moniteur des Pharmacies n° 2602 du 05/11/2005 - Revues - Le Moniteur des pharmacies.fr
 
Le Moniteur des Pharmacies n° 2602 du 05/11/2005
 

Actualité

Enquête

+ : Apprentissage aisé, gestion de stocks, statistiques

Martine Rannou, installée à Quintin (Côtes-d'Armor), a choisi Premium en juin 2004. Pour elle, son plus, c'est la gestion des stocks, très finement paramétrable (par groupes, familles, produits...), pour une gestion optimale et des analyses statistiques détaillées qui constituent une aide à la négociation et permettent un bon pilotage. « Le module de gestion de stock est tellement fiable et précis que je peux facilement déléguer les achats à mes collaborateurs. » Martine Rannou apprécie aussi le suivi thérapeutique des patients qui permet de renseigner toute une série de données (poids, taille, grossesse...).

Bernard Roubinet, titulaire à Cléon-d'Andran (Drôme), apprécie la facilité d'apprentissage et le fonctionnement intuitif (chaînages, aides multiples...) de Premium : « C'est un logiciel d'une grande souplesse, paramétrable et donc ajustable aux besoins de l'officine. La plate-forme Informix permet de combiner les données pour obtenir toutes sortes d'informations statistiques. »

Selon Serge Brandinelli, qui exerce à Digne-les-Bains (Alpes-de-Haute-Provence), les fonctionnalités du logiciel sont particulièrement accessibles : « La logique du comptoir est bien rendue et l'approche par la totalité de l'équipe s'en trouve facilitée. Les nombreux liens directs permettent de visualiser instantanément les données recherchées sans pour autant polluer l'écran. Par ailleurs, la puissance de calcul permet d'optimiser les différentes requêtes, même les plus inhabituelles : adaptation des stocks, statistiques, traitements croisés... »

- : Matériel médical, version graphique trop chère, interface robot

Pour Bernard Roubinet, certaines fonctionnalités sont obsolètes et demandent à être remaniées, notamment le module de gestion du matériel médical. Une nouvelle version est en cours de développement. Selon lui, le module Réception des commandes (gestion des promis et des retours laboratoires) doit également être optimisé pour gagner en temps et en performance. « J'aimerais aussi que la gestion des factures soit entièrement automatisée jusqu'à l'édition des relances. » La version graphique reste encore chère car les postes sous Windows nécessitent l'achat d'une licence.

Bernard Roubinet, équipé d'un Robomate Westphalia, remarque également que les connexions avec les robots ne sont pas toujours optimisées : « Le protocole CD API demande à être officialisé le plus vite possible afin que les SSII ne se réfugient plus derrière cet argument et que nous puissions bénéficier au maximum de l'intégralité des dialogues de cette interface, notamment la mise à jour automatique du prix. »

De son côté, Serge Brandinelli souligne que lors du passage à Premium les données du logiciel précédent ne peuvent pas toutes être récupérées. « Par la suite, l'évolution permanente du produit nécessite des mises à jour répétitives et donc parfois des problèmes de transmission à l'ensemble de l'équipe. Sans compter qu'une procédure peut être supprimée alors qu'elle nous convenait très bien ! »

Enfin, Martine Rannou regrette de ne pas disposer d'une fonction lui permettant de sortir sa trésorerie, ses encours bancaires ou son bilan, puis de convertir ces données sous Excel.

Maintenance : Bonne hot line, délais d'attente parfois longs

La hot line est pointue, reconnaît Martine Rannou, mais le délai d'attente est un peu long : on est rappelé dans l'heure, parfois les deux heures qui suivent. Et lorsque l'on doit faire appel à des techniciens, on est dépanné dans les 24 heures. »

Bernard Roubinet, en contact avec de nombreux confrères équipés par Data Conseil, constate que dans quelques cas le délai d'intervention est trop long, supérieur aux délais contractuels de maintenance, même si la réactivité s'est accrue depuis le rachat de Data Conseil par Alliadis. « Au niveau de la hot line, on est encore loin de la réponse en temps réel, sauf en cas de panne bloquante. »

Selon Serge Brandinelli, la plupart des problèmes sont résolus par la hot line dans les minutes qui suivent l'appel, même le samedi. Une seule lacune : l'ouverture des lignes à 9 heures qui peut gêner les lève-tôt. « Pour la gestion hot line du matériel, il faut savoir bricoler, les solutions étant dictées par téléphone. Si rien n'y fait, les agences prennent le relais. »

Réactivité : Ecoute optimale

Serge Brandinelli reconnaît que les mises à jour sont effectuées dans les délais et surtout qu'elles sont testées de manière à ne pas induire de bugs de mémoire. Quant à l'écoute de la SSII, elle est jugée optimale : « Si vous présentez une modification accompagnée d'arguments forts justifiant une utilité pour tous, cela peut aller très vite car les développeurs sont efficaces. De plus, la commission informatique mise en place par mon groupement, Pharmavie, depuis juin 2004 est un lieu privilégié de rencontre et de partage avec les programmeurs de Data, à raison d'une réunion tous les deux mois. Le partenariat signé entre Plus Pharmacie et Data Conseil permet aux adhérents de définir des priorités d'évolution et nous assure la mise en place, dans des délais contractuels, des améliorations spécifiques requises, par exemple les commandes sur plate-forme, le traitement des statistiques internes au groupement, le télétravail, l'aide à la vente, la communication interne... »

Bernard Roubinet souligne lui aussi la volonté de partenariat de Data Conseil, ici avec le club des utilisateurs Ultimatic, avec une garantie d'écoute des besoins du terrain : « Les commissions paritaires de développement sont formées par des membres du club Ultimatic et des développeurs Data. Le club d'utilisateurs a demandé à ses adhérents de relever les anomalies qui leur pourrissent la vie au comptoir. Ce sondage devrait permettre de rationaliser définitivement le fonctionnement de l'informatique, par exemple le fait que les critères de sélections de statistiques et le choix de l'impression ne soient pas toujours dans le même ordre : c'est agaçant de devoir renoncer à l'automatisme de geste. Tout ceci sera pris en compte par Data au titre d'un programme qualitatif d'optimisation. »

Pourquoi j'ai changé pour Premium

Bernard Roubinet a été successivement utilisateur des logiciels CIP puis de Paracelse. Des problèmes de maintenance, du fait que son officine se trouve éloignée à la fois de Lyon et de Marseille, l'ont incité à quitter CIP. Il a rencontré le même problème avec Paracelse : « En 1996, nous avons été renvoyés pendant six mois d'une agence à l'autre : personne ne s'occupait de nous. Nous avons opté pour une société d'envergure nationale offrant une maintenance centralisée et efficace. »

Martine Rannou a utilisé pendant six ans le logiciel Mirabel, avant de décider, en 2001, d'installer le nouveau logiciel LGPI, proposé également par Pharmagest. A cette époque, la SSII lui fait acheter une nouvelle unité centrale et la lui installe en attendant le LGPI. En 2003, Pharmagest lui ayant répondu que le LGPI ne fonctionnait toujours pas de manière optimale, et lasse de cette attente, elle s'est orientée vers Premium.

Serge Brandinelli était précédemment équipé du logiciel Pharma 13 (13 Informatique), qui n'existe plus aujourd'hui.

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