LGPI (Pharmagest) - Le Moniteur des Pharmacies n° 2602 du 05/11/2005 - Revues - Le Moniteur des pharmacies.fr
 
Le Moniteur des Pharmacies n° 2602 du 05/11/2005
 

Actualité

Enquête

+ : Innovation, présentation graphique, gestion de stock, actualisation des données, statistiques

Michel Bosredon, qui exerce à Montignac (Dordogne), est passé au LGPI il y a 18 mois. Pour lui, son point fort réside dans sa présentation graphique, attractive : « A ce niveau, certains logiciels concurrents relèvent de la préhistoire ! La gestion de stock fonctionne bien : je ne contrôle plus les grosses commandes. Le logiciel facilite également les commandes directes. Les propositions de commandes et les historiques des produits sont faciles à obtenir. L'accès à la base de données Clickadoc est rapide et les réactualisations fréquentes. »

François Marcus, titulaire à Cambrai (Nord), fidèle depuis 15 ans à Pharmagest, utilise le LGPI depuis 30 mois : « J'aime posséder les nouveautés informatiques : LGPI en fait partie. Ce logiciel a été très décrié au début. En ce qui me concerne, j'ai opté pour un système qui ouvrait les possibilités à l'infini. Les logiciels proposés sur le marché aujourd'hui ont leurs limites : avec LGPI, tout est possible et les évolutions sont constantes : je viens d'intégrer des écrans tactiles qui vont nous faire gagner du temps. Le problème de lenteur a été surmonté, les bugs techniques dus à la jeunesse du logiciel ont été corrigés. J'aime la convivialité du LGPI, ses possibilités d'actualisation constante des bases de données, ses fonctions d'analyses statistiques complètes. J'apprécie les partenariats avec les laboratoires qui permettent d'éditer à la délivrance des fiches conseil aux patients. On ne peut pas lire les bandeaux publicitaires, mais ce n'est pas gênant. Je suis très content de mon système et de la formule Rent qui m'autorise un renouvellement complet du matériel tous les 30 mois. »

Isabelle Bouillet, de Saint-Médard-en-Jalles (Gironde), a acquis le LGPI en 2002, alors qu'il en était encore à ses balbutiements. « A l'époque, il n'était pas parfait (lenteur, fonctions non opérationnelles, bugs), mais tout cela a été résolu. A l'heure actuelle, le logiciel fonctionne très bien et on a tout à portée de main en restant près de son client : renseignements voyageurs, informations sur les vaccins, sur la diététique, fiches orthopédie et, bien sûr, Clickadoc... Je me sers de tout cela en permanence. L'actualisation des données est constante et ma gestion de stock est parfaite : j'ai activé des options qui me permettent de minimiser les erreurs humaines comme par exemple indiquer le nombre de boîtes délivrées pour chaque ordonnance. Je viens de débuter une expérience avec Pharmattitude, le site Internet proposé par ma SSII. Je propose l'accès à mes clients pour qu'ils puissent avoir des informations médicales complémentaires : nous avons donné en trois semaines une vingtaine d'inscriptions. Pour moi, c'est l'avenir. J'attends de voir si les clients réserveront leurs produits par Internet. Lorsque l'on a envie d'innover, que l'on est curieux et que l'on choisit LGPI, on en est très content. Mais lorsque l'on subit l'installation contraint et forcé, on est beaucoup moins satisfait. C'est ce qui ressort de mes contacts avec mes confrères. »

- : Lenteur, publicité, complexité, rapprochement bancaire, commande grossiste

Michel Bosredon a toujours jugé le LGPI plus lent et moins réactif au comptoir que Pharmagest, son précédent logiciel, ceci malgré l'achat de machines performantes. « La lecture SESAM-Vitale, la mise en facturation, la recherche des interactions : tout est assez long. Au début, lorsque la recherche des interactions était vraiment trop longue, on nous conseillait de rebooter tout le système ! Heureusement les choses se sont arrangées au fil du temps, mais il y a encore des applicatifs peu performants : le rapprochement bancaire ne se fait qu'à 80 %. La commande grossiste par ADSL n'est pas encore au point et nous avons parfois des rejets et des blocages à la passation de commande. Le fait d'avoir un portail intégré me paraît peu utile au pharmacien en pratique quotidienne, sinon pour éditer quelques fiches techniques ponctuellement. Et je n'apprécie pas les écrans publicitaires que l'on m'impose, même si on finit par ne plus les voir. »

Michel Bosredon relève divers autres inconvénients inhérents au LGPI : obligation de faire une double saisie lorsque l'on passe une commande par Internet (préparation de commande + intégration au stock), impossibilité de rattacher un générique à un princeps tant qu'il n'est pas validé dans la base de données, impossibilité de ne voir apparaître que les génériques en stock (tous les génériques sont systématiquement proposés), impossibilité de supprimer les fenêtres publicitaires énumérant les partenaires (elles apparaissent à chaque commande directe), double saisie obligatoire des stocks allant dans l'automate.

Isabelle Bouillet attend également, d'ici à fin 2005, l'actualisation de la norme API pour éviter ce double scannage, et un travail d'affinement de la gestion de stock, jugée moins pointue que celle de Primoris 2000, son précédent logiciel. « Je ne peux pas dire que les partenariats avec les laboratoires m'apportent quelque chose. C'est sans doute le côté le moins intéressant du LGPI. Personnellement, je n'en tiens pas compte. »

Albin Dumas, qui exerce à Lalevade-d'Ardèche (Ardèche), a signé « par obligation » pour le LGPI mais s'efforce de reculer au maximum l'échéance, souhaitant conserver le plus longtemps possible le logiciel Pharmagest, son outil de travail actuel. « J'ai refusé d'essuyer les plâtres. Il n'y a que quelques mois que la SSII parvient à récupérer correctement les données et paramètres de Pharmagest pour les intégrer au LGPI. Le logiciel est lent et la gestion de stock est moins bien faite qu'avec Pharmagest. Quant aux bandeaux publicitaires imposés, je sais que certains confrères les masquent avec des caches, que d'autres les ignorent et plusieurs leur trouvent même une petite utilité... Je suis heureux d'avoir échapper à tout ça ! »

Christophe Copersky, installé à Estrées-Saint-Denis (Oise), a acquis un LGPI (serveur Linux, platines Windows). Mais à cause d'un manque de préparation, l'installation des machines destinées à l'accueillir a été laborieuse (état des onduleurs et de l'installation électrique). Aujourd'hui, elles fonctionnent toujours avec Pharmagest. « Je paye actuellement le LGPI tout en restant délibérément sous Pharmagest. Les échos de certains confrères ne sont pas encore bons et je souhaite une meilleure transparence de la SSII sur ses partenariats avec les laboratoires qui font de la publicité sur les écrans. Et quid de l'utilisation de nos données à notre insu ? Mais la porte n'est pas définitivement fermée : les derniers installés semblent davantage satisfaits du système. J'attends donc. »

Maintenance : En progrès

Michel Bosredon constate que la restructuration de la maintenance chez Pharmagest commence à porter ses fruits et que la coordination nationale et régionale semble meilleure aujourd'hui. Les interventions se font dans les 24 heures au maximum.

Réactivité : Bientôt un forum sur Internet

Les mises à jour réglementaires sont bien faites. Un groupe de cinquante pharmaciens, dont François Marcus, suggère en permanence des améliorations. Elles sont archivées et trouvent parfois une concrétisation. Un forum de suggestions sur Internet devrait d'ailleurs être ouvert sous peu.

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