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SANTE PUBLIQUE
Actualité
Entre octobre 2003 et mars 2005, 258 cas de soumission chimique ont été notifiés en France, révèle une enquête du Centre d'évaluation et d'information sur la pharmacodépendance (CEIP) de Paris.
La soumission chimique se définit comme l'administration à des fins criminelles (viols ou pédophilie) ou délictuelles (violence, vol) d'un ou de plusieurs produits psychoactifs à l'insu de la victime, précise l'Afssaps qui a rendu public cette enquête en juillet. Seuls 119 cas peuvent être considérés comme des cas de soumission chimique avérée. Les autres concernent des personnes ayant consommé des substances psychoactives (médicament, alcool...) volontairement ou sous la menace. Généralement, les faits surviennent au domicile de la victime, de l'agresseur ou dans un lieu festif et visent les femmes (60 % des cas), mais aussi les mineurs (13 %), victimes le plus souvent d'agression sexuelle (deux tiers des cas).
Les substances les plus fréquemment utilisées sont les anxiolytiques et les hypnotiques ajoutés à des boissons alcoolisées ou non et à des aliments. Les benzodiazépines sont les plus fréquemment utilisées (84 %), loin devant les antihistaminiques et les sédatifs (17 %), les substances non-médicamenteuses (13 %), les analgésiques et anesthésiques (8 % chacun) et les antidépresseurs (5%). En revanche, le médiatique anesthésique GHB présenté comme la drogue des violeurs n'a été retrouvé que dans 5 % des cas. Les symptômes les plus décrits sont une amnésie (52 %), des troubles de la vigilance (39 %), des lésions traumatiques (26 %) et des troubles visuels (6 %).
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