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SANTÉ PUBLIQUE
Actualité
Le risque cancérogène associé aux faibles doses de rayonnements ionisants délivrées lors d'examens radiologiques paraît clairement surestimé, d'après le rapport conjoint de l'Académie nationale de médecine et de l'Académie des sciences sur « La relation dose-effet et l'estimation des effets cancérogènes des faibles doses de rayonnements ionisants ». Les 75 millions d'examens radiologiques pratiqués chaque année ne seraient pas responsables de l'apparition de 2 % de cancers sur la même période, comme on le pensait.
Rappelons que la législation impose aux praticiens de réduire autant que possible la dose de rayonnement, non sans avoir évalué le bénéfice et le risque de chaque examen et de ne le pratiquer que s'il est avantageux. Encore faut-il que les moyens d'évaluation soient fiables, et c'est justement là que le bât blesse. La notion de « dose collective », qui a toujours prévalu, est infondée. En effet, on ne peut pas évaluer la dangerosité potentielle des faibles doses à partir de méthodes de calcul appliquées aux doses élevées. Autrement dit, toute dose, si faible soit-elle, n'est pas forcément dangereuse.
Surestimer le risque présente un effet pervers : celui de conduire à renoncer à des examens utiles comme la mammographie. Ce qui ne veut pas dire que les examens non justifiés ne doivent pas être évités. Dans tous les cas, les divs recommandent de « favoriser les techniques d'imagerie de substitution (échographie, IRM) qui réduisent ou suppriment l'irradiation, pour peu qu'elles ne nuisent pas à la qualité de l'information ».
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