La France en hausse
Actualité
Enquête
Les tendances régionales sont assez homogènes et conformes à la moyenne nationale. Sur les 22 régions (abstraction faite de Paris intra-muros), seize sont en progression, trois ne bougent pas par rapport à 2003 et trois sont en baisse. C'est sur l'ampleur des progressions que les différences sont les plus notables.
Alsace (+ 2 points) L'Alsace continue sur sa lancée de 2003 (plus forte progression régionale) mais de façon plus atténuée. Elle atteint toutefois son niveau le plus haut depuis 10 ans (comparable à 2000). Le marché, toujours très homogène en termes de prix, a été plus actif qu'en 2004.
Aquitaine (+ 3 points) Le marché s'est réveillé après deux années de faible activité. Le prix moyen a enregistré une hausse de 3 points. La dispersion des prix reste élevée.
Auvergne (- 1 point) L'une des trois régions en baisse (mesurée, elle fait suite à une légère hausse en 2003). Depuis trois ans, on observe une relative stabilité des prix dans un marché également stable et homogène.
Basse-Normandie (+ 3 points) Cette région compte près de 16 % de SEL. Le marché s'en ressent : la progression du prix moyen est supérieure à la moyenne nationale. 91 %, c'était aussi le prix moyen de la région en 2002. Par contre, le marché a été moins animé par rapport aux trois années précédentes.
Bourgogne (+ 2 points) La progression du prix moyen est dans le droit fil de la moyenne nationale. Le marché est stable et homogène, alors qu'il était plutôt dynamique et dispersé lors des deux années précédentes.
Bretagne (stable) Bilan très contrasté. Les prix restent bloqués alors que le marché breton a été le plus dynamique de France en 2004. Déjà en 2002 et 2003, il avait été l'un des plus actifs.
Centre (+ 3 points) Le Centre a tout connu en trois ans : stabilité des prix en 2002, baisse de 4 points en 2003 et hausse de 3 points en 2004. D'où un retour à un niveau de prix moyen proche des tendances historiques.
Champagne-Ardenne (+ 1 point) C'est la troisième année consécutive que le prix moyen progresse d'un point. Après s'être dispersés en 2003, les prix sont redevenus plus homogènes l'an dernier.
Corse (+ 1 point) Légère augmentation du nombre de cessions. Les prix s'inscrivent à peu près dans la même fourchette qu'en 2003 (entre 83 % et 103 %).
Franche-Comté (+ 6 points) Avec la deuxième plus forte progression des prix en 2004, la région recolle au niveau du prix moyen national. Pour le reste, le marché est sans grand changement : son activité est stable et les prix restent relativement homogènes.
Haute-Normandie (+ 1 point) La légère hausse des prix n'a pas complètement compensé la baisse de 2 points de 2003. Consolation : le marché reste très actif et homogène.
Ile-de-France, hors Paris (stable) Stabilité et dispersion des prix caractérisent, comme les années précédentes, la région la moins chère de France. Le marché a été un peu plus soutenu qu'en 2003 mais il n'y a pas de quoi pavoiser. Pour preuve, 5 officines (non comptabilisées dans l'étude) sont parties à seulement 40-45 % du CA TTC !
Languedoc-Roussillon (+ 2 points) Toujours la région la plus chère de France. En 2004, le prix moyen a franchi la barre symbolique des 100 % après trois années de stabilité. Cela a probablement jeté un froid sur le marché qui se caractérise par le plus faible turnover en 2004.
Limousin (+ 7 points) La région remporte la palme de la plus forte progression régionale. On peut parler de rattrapage car, en 2003, elle avait enregistré l'une des plus fortes baisses régionales (- 4 points). A cela, il faut ajouter un bonne animation du marché après une année 2003 particulièrement terne.
Lorraine (+ 2 points) Côté prix, depuis trois ans, la Lorraine suit à la trace la moyenne nationale. Le marché est toujours animé mais moins homogène que les années passées.
Midi-Pyrénées (stable) Le marché a éprouvé le besoin de souffler après quatre années de progression ininterrompue, provoquant un resserrement des prix autour de la moyenne régionale. Par contre, le nombre de mutations est resté peu élevé.
Nord-Pas-de-Calais (+ 2 points) Comme la moyenne nationale, les prix du nord de la France progressent de deux points. La région reste néanmoins la moins chère après l'Ile-de-France. Son marché reste stable en volume et faiblement dispersé.
Pays de la Loire (- 1 point) La relative stabilité des prix (baisse du prix moyen de 1 point depuis deux ans) masque des disparités importantes. Ainsi, Interfimo a recensé 14 cessions négociées à plus de 100 % du CA TTC. Le nombre des mutations après 2 années de faible activité est en nette augmentation.
Paris (- 3 points) La capitale n'est pas mieux lotie que sa petite et sa grande couronne. Le gain de 2 points cumulés depuis 2002 a été dilapidé l'an dernier. Le marché est toujours le plus dispersé de France (60 % des transactions s'inscrivent dans une fourchette large de 62 % à 86 %) mais reste en dessous de la moyenne nationale.
Picardie (+ 3 points) Grâce à une augmentation régulière des prix depuis deux ans, la région se rapproche de la moyenne nationale. Elle présente cependant une plus grande dispersion des prix.
Poitou-Charentes (- 5 points) Après une hausse sensible des prix en 2003 (+ 2 points) et une animation du marché parmi les meilleures, il s'agit de la plus forte baisse régionale - qui s'accompagne d'une chute du nombre des cessions.
PACA (+ 3 points) PACA talonne le Languedoc-Roussillon au niveau des prix. L'augmentation des volumes n'a rien à envier à celle des prix : le marché est toujours aussi animé et la dispersion importante des prix reste une tendance forte dans cette région.
Rhône-Alpes (+ 2 points) Avec une hausse calquée sur la moyenne nationale, les prix retrouvent leur niveau de 2002. Le marché a fait preuve de plus de dynamisme et la dispersion des prix s'est accentuée. 15 cessions s'écartent fortement de la moyenne (au-delà de 100 %).
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