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SANTÉ PUBLIQUE
Actualité
Le laboratoire Roche a annoncé le 4 février la sortie de la réserve hospitalière de Fuzeon, premier inhibiteur de fusion utilisé dans les sidas en cas d'échec thérapeutique ou en complément de la trithérapie. « Si tu ne vas pas à l'hôpital, l'hôpital ira à toi », aurait pu dire Lagardère. Non sans quelques soucis. Car le Fuzeon, c'est d'abord une boîte de la taille d'un grand carton à chapeau, contenant le nécessaire pour un mois de traitement : 120 seringues, 180 tampons alcoolisés, les doses de médicament et une poubelle pour les déchets biologiques. Le tout est livré dans un sac de voyage à bandoulières pour la confidentialité à l'officine...
En posologie habituelle, le patient devra s'injecter le produit deux fois par jour en sous-cutané. Il produit donc 120 seringues souillées tous les mois. Problème : il est pénalement responsable de ses déchets et son officinal « référent » pour le Fuzeon n'est pas habilité à les récupérer. Ce qui obligera certainement à quelques contorsions : « confier » ces seringues contaminées à un laboratoire d'analyses médicales ou laisser le patient les rapporter à l'hôpital tous les mois.
Le vide juridique est pour l'instant béant. « Il n'y avait pas d'urgence à sortir Fuzeon en ville », explique d'ailleurs - par euphémisme - Monelle Muntlak, directeur de l'unité opérationnelle Virologie chez Roche. Vu la grande technicité du traitement et ce problème des déchets, il y a en effet fort à parier que la plupart des malades resteront dans le cadre hospitalier pour sa délivrance et son renouvellement.
Renseignements et commande directe, n° Azur Roche : 0 810 076 243.
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