Agencement : Mauvais plans pour cinq titulaires - Le Moniteur des Pharmacies n° 2559 du 27/11/2004 - Revues - Le Moniteur des pharmacies.fr
 
Le Moniteur des Pharmacies n° 2559 du 27/11/2004
 

POINT DE VENTE

Entreprise

Cinq pharmaciens parisiens s'arrachent les cheveux depuis plus d'un an. Sonia Delon, Didier Chiffaut-Moliard, Bernard Lennon, Sarah Guatel et Catherine Clerget ont fait appel à peu près en même temps aux services de Marc Piepszownik, un architecte DPLG parisien. Aucun d'eux n'a vu à ce jour son agencement achevé, certains ayant même subi des préjudices importants : ici, la dépose d'une façade pour absence de dépôt de permis de construire et d'agrément des Bâtiments de France, là, l'interdiction d'allumer les enseignes pour non-conformité de la façade avec l'environnement, ailleurs un monte-charge payé et jamais installé ou encore une climatisation d'occasion posée à la place d'une neuve, etc. Or certains de ces titulaires avaient signé des devis allant de 115 000 à 200 000 Euro(s).

Les absences de l'architecte.

Ces confrères mécontents reprochent, pêle-mêle, à l'architecte son manque de rigueur dans la gestion administrative du chantier, son absence sur les lieux en cours de travaux et donc le défaut de synchronisation des différents corps d'état, l'absence de réception des travaux et de levée des réserves, des erreurs de cotes, voire de conception...

Pourtant les honoraires de l'architecte étaient conséquents (jusqu'à 15 % du montant global de l'agencement, alors que les honoraires habituellement pratiqués varient entre 8 et, exceptionnellement, 12 %). Bref, un manque de conseil et d'assistance, mission essentielle du maître d'oeuvre. Sans parler du préjudice moral et de la pression psychologique dénoncée par tous.

Constats d'huissiers et tracas administratifs se sont multipliés et certains titulaires se sont résolus à négocier directement avec les entreprises engagées sur leur chantier pour obtenir l'achèvement des travaux et faire baisser le montant des devis initiaux, largement surfacturés d'après eux (de 30 % en moyenne). D'autres ont initié une procédure qui n'a pas encore abouti.

Les pharmaciens qui ont fait appel à Marc Piepszownik sont d'autant plus déçus que leur choix semblait promettre des agencements réussis : bon nombre d'entre eux le créditent d'un talent artistique certain, d'un sens de l'espace et d'une originalité. D'ailleurs, plusieurs officinaux que nous avons interrogés se disent satisfaits de ses services (pharmacies Pierrot, à Paris, qu'il a réagencée trois fois, Benamran à La Défense, Sayag à Villabé...). Ils auraient vu leurs chiffres augmenter de façon notable après travaux.

Alors question : cet architecte avait-il accepté trop de chantiers en même temps ?

Pourrez-vous respecter la minute de silence en mémoire de votre consœur de Guyane le samedi 20 avril ?


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