Retrouvez tous vos contenus sur mobile avec l'application du Moniteur des pharmacies.
Téléchargez gratuitement l'application !
Professionnels de santé, accédez à plus de contenu, réagissez aux actus et bénéficiez de tous les avantages en vous connectant à votre espace personnel.
Si vous n'avez pas de compte,
vous pouvez en créer un gratuitement !
SOCIAL
Entreprise
La bataille des amendements fait rage à l'Assemblée sur le projet de loi de réforme des retraites et les pharmaciens y apportent aussi leur grain de sel. Alain Faidherbe, président de la CAVP a en effet demandé samedi 14 juin, à l'occasion de la réunion du conseil d'administration de la caisse, le dépot d'un amendement au projet. La raison ? Les articles L. 641-1 et suivants du projet de loi, qui prévoient la perte d'autonomie de gestion des 12 caisses de retraites des professions libérales, au profit de la CNAVPL qui se contente aujourd'hui de collecter leurs cotisations.
« Si notre autonomie de gestion est transférée à la CNAVPL, nous perdrons de fait notre indépendance financière. Il y a par exemple un fort risque que les réserves que nous avons collectées depuis des années (actuellement de un an pour le régime de base par répartition et de trois ans et demi pour le régime complémentaire par capitalisation) soient diluées avec toutes les autres professions libérales. En réalité, on ne fera plus qu'encaisser les cotisations, explique Bernard Lagneau, vice-président de la CAVP. Le conseil d'administration s'y est opposé. De plus, le projet de loi prévoit que la CNAVPL organise notre régime d'assurance vieillesse, mais on a « oublié » d'y spécifier qu'il ne s'agit que du régime de base... », ironise-t-il. « Le Président Faidherbe nous a confirmé que la CNAVPL n'est pas en mesure aujourd'hui de gérer nos fonds », conclut Bernard Lagneau, qui reste convaincu que, si on laisse les pharmaciens gérer eux-même leur caisse de retraite, la CAVP pourra continuer à constituer des réserves pour l'avenir, en dépit du déséquilibre démographique. Outre l'amendement déposé à la commission des Affaires sociales de l'Assemblée, les représentants de la profession comptent bien agir aussi, le cas échéant, auprès du Sénat et, politiquement, auprès de l'UMP.
- Paiement des cotisations : passage à un système proportionnel aux revenus (contre un forfait + une cotisation). La retraite sera proportionnelle à la cotisation. Une mesure bien accueillie par la CAVP en raison des disparités de revenus.
- Départ possible à 60 ans après 40, puis 42 années de cotisation (alignement sur le régime général).
- Possibilité de rachat des années d'études qui serait d'une année de cotisation pour deux ans d'études.
Pourrez-vous respecter la minute de silence en mémoire de votre consœur de Guyane le samedi 20 avril ?
1Healthformation propose un catalogue de formations en e-learning sur une quinzaine de thématiques liées à la pratique officinale. Certains modules permettent de valider l'obligation de DPC.
Vous avez des questions ?
Des experts vous répondent !