Optipharm : L'indépendance avant tout

Les adhérents du groupement Optipharm sont 70 % à ne pas souhaiter s'orienter vers une politique de développement d'enseigne. C'est ce que révèle un sondage réalisé auprès des 2 000 adhérents actifs, après un travail de réflexion mené sur le thème de la loi MURCEF et de ses conséquences. « L'enseigne n'est pas notre avenir, déclare Michel Quatresous, président du groupement. Même si les systèmes de l'enseigne ou de la chaîne sont amenés à se développer, le paysage officinal ne sera pas fait que de ça. Il restera des pharmaciens indépendants et nous serons là pour les défendre. » Optipharm est donc bien décidé à rester fidèle à son principe fondateur en offrant des services et une structure à des pharmaciens libéraux dans l'âme qui ne souhaitent pas subir le poids des contrats.

Outre le développement d'un outil statistique qui permet à chaque membre de se positionner par rapport à la concurrence, le groupement met en place un programme alliant signalétique et merchandising. L'objectif est de créer un label Optipharm sans pour autant uniformiser les points de ventes. Pas de vitrine, d'agencement ou de mise en place imposés, mais des repères, comme la zone événementielle et « des signes visibles d'appartenance ». La zone de vente bénéficie donc d'une signalétique commune adaptée au goût de chacun. Mais Optipharm pense également à la zone arrière de l'officine et propose à ses adhérents des solutions et des meubles pour gagner en productivité. Une efficacité qui sera testée sur une trentaine d'officines partenaires (résultats en 2003). Enfin, Optipharm travaille à l'amélioration de sa logistique afin d'être encore plus proche de ses membres.