sectes et santé : Les liaisons dangereuses - Le Moniteur des Pharmacies n° 2465 du 16/11/2002 - Revues - Le Moniteur des pharmacies.fr
 
Le Moniteur des Pharmacies n° 2465 du 16/11/2002
 

Actualité

Enquête

Individus en souffrance, médecins recruteurs ou alibis, « médicaments » aux bénéfices juteux, la santé est un excellent créneau pour les sectes guérisseuses de tous poils. Mais leurs pratiques peuvent parfois conduire au drame. Plongée en milieu sectaire.

Jeudi 22 août 2002. Carole, 24 ans, se rend à la clinique de Saint-Saulve près de Valenciennes pour y accoucher. Au cours de l'accouchement, une forte hémorragie survient et elle est transférée à l'hôpital de Valenciennes qui l'informe de la nécessité de procéder à une transfusion sanguine. Mais Carole, qui a signé une décharge de responsabilité, refuse suivant le principe de ses convictions religieuses : elle est membre des Témoins de Jéhovah. Vendredi, son état s'aggrave. Les responsables de l'hôpital décident de la transfuser. Elle est sauvée. Mais son mari porte plainte en référé. Dans les heures qui suivent, le tribunal administratif de Lille lui donne raison. Une révolution judiciaire. Jusqu'ici la Justice, le Conseil d'Etat en particulier, a toujours estimé qu'un médecin pouvait transfuser un patient contre son gré en cas d'urgence vitale. Dans cette affaire, le tribunal de Valenciennes va s'appuyer sur l'article L. 1111-4 du Code de la santé publique institué par la loi sur le droit des malades du 4 mars 2002 (dite loi Kouchner) qui prévoit notamment qu'« aucun acte médical ni aucun traitement ne peut être pratiqué sans le consentement libre et éclairé de la personne et ce consentement peut être retiré à tout moment ». Tollé. « On ne peut pas demander à un médecin de laisser mourir des gens », s'indigne l'ordre des médecins. L'hôpital de Valenciennes ayant fait appel du jugement, l'affaire devrait remonter au Conseil d'Etat qui devra se prononcer à nouveau sur le sujet et établir les limites de la loi Kouchner.

Un phénomène mouvant. L'histoire n'étonne pas Marilyne Deuxdeniers, pharmacienne, chargée des questions de santé au sein de la Mission interministérielle de lutte contre les sectes (MILS). Dans le dernier rapport de la MILS, en février dernier, elle écrit : « Sachant l'aptitude des mouvements sectaires à pratiquer la désinformation, leur habilité à s'introduire dans les instances et publications officielles, il n'est pas infondé de craindre que certains aspects du débat public sur les droits des malades ne se soient développés sur la base de notions tronquées. » La société française serait-elle à ce point sous l'influence des sectes ? « Il ne faut pas leur accorder plus d'importance et de pouvoir qu'elles n'en ont. On ne peut pas dire non plus que le phénomène s'aggrave. Simplement, on le cerne mieux. Mais la situation est préoccupante s'agissant notamment de la permanence des sectes guérisseuses qui de plus de plus s'efforcent de pénétrer le secteur de la médecine et de la pharmacie. »

En fait, il est pratiquement impossible de connaître le nombre exact des sectes implantées aujourd'hui en France. « Il s'agit de groupes hétérogènes, hétéroclites, d'une très grande mobilité. Tous les jours ou presque des groupes se forment ou disparaissent tandis que d'autres se reconstituent sous d'autres appellations, expliquent les responsables de l'UNADFI, l'Union nationale des associations pour la défense des familles et de l'individu. Il est aussi très difficile de repérer le moment précis ou le groupe non sectaire devient une secte et de déterminer le nombre de ses membres. Les sectes elles-mêmes ne sont souvent pas en mesure de déterminer le nombre exact de leurs adeptes. » Si bien que des dizaines de sectes demeurent.

Selon les données du rapport « Les sectes en France » Gest-Guyard de 1996, notre pays comptait à cette date 172 sectes mères et une nébuleuse de 800 satellites regroupant 160 000 membres réguliers ou occasionnels et 100 000 sympathisants. Dans son dernier rapport (2001), la Mission interministérielle de lutte contre les sectes estime qu'il faut distinguer les victimes, anciens adeptes ou non, des « prosélytes actifs » qui représenteraient 400 000 personnes.

A eux seuls, les Témoins de Jéhovah comptent 250 000 adeptes. Mais si les RG classent seulement 18 mouvements sous le label « sectes guérisseuses », aucune, peu ou prou n'oublie d'exploiter le filon. Les exemples ne manquent pas. Initiation à la vie intense, fondée par Yvonne Trubert, qui prétend détenir un pouvoir de guérisseuse, organise des séminaires - payants - destinés aux médecins, auxquels on apprend les techniques de séances vibratoires et d'harmonisation qui, peut-on lire sur son site Internet, donne la « faculté pour chaque homme de redonner à l'autre au travers de ses mains et du langage sacré qu'est la prière, cette énergie vitale qui va lui redonner la vie ». C'est ainsi que cancer, sida ou sclérose en plaques seront traités par simple apposition des mains grâce à l'« harmonisateur » qui, accomplissant une gestuelle précise, va « nourrir et rééquilibrer les centres d'énergie ». Ecoovie, devenue l'Université verte transnationale de la paix, traite ses adeptes par les plantes, les cataplasmes de boues et prône le respect du circuit vibratoire (déjections sur le sol), les jeûnes, tout en refusant les soins médicaux et de pharmacie. Harmonie holistique se propose de guérir toutes les maladies grâce à sa musique thérapeutique...

Quant au Mouvement du Graal, il défend la thèse selon laquelle les maladies sont la sanction des fautes commises dans les vies antérieures. L'un de ses adeptes, un médecin, a été condamné en 1997 pour non-assistance à personne en danger et radié de l'ordre des médecins pour avoir préconisé à une adepte atteinte d'un cancer grave (elle est décédée depuis) un miraculeux jeûne purificateur. L'instinctothérapie propose, pour soigner aussi bien diabète et cancer que cataracte, acné ou cheveux gras, de sentir les aliments crus les uns après les autres pour choisir ceux que l'on va ensuite manger, crus également. La méthode a perdu de son lustre depuis que son gourou-créateur, Guy-Claude Burger, a été condamné en décembre 2001 à quinze ans de réclusion pour viols sur mineurs, mais elle reste encore pratiquée par de nombreux groupes disparates.

Le professionnel de santé est une cible. Les groupes sectaires de plus grande importance ne sont pas en reste. La Scientologie a trouvé dans la niacine (« l'un des composés de la vitamine B complexe ») « une vitamine intelligente », selon les propres mots du premier des scientologues, L. Ron Hubbard. Elle est proposée aux toxicomanes dans les « Programmes de purification » qu'organisent les centres Narconon (« non à la drogue ») dirigés par la secte. « Quand elle est prise en quantité suffisante, la niacine semble décomposer et libérer le LSD, la marijuana et les autres drogues et poisons des tissus et des cellules », écrit Ron Hubbard, avant de mettre en garde : « Les effets provoqués par la niacine peuvent être assez terrifiants. [...] J'ai vu un cancer de la peau se déclarer dans toute son ampleur, puis disparaître grâce à la niacine. Il est donc possible qu'une personne ait un cancer de la peau qui apparaisse avec la niacine et, si cela se produit, il faut continuer d'administrer la niacine jusqu'à ce que le cancer ait complètement disparu ». Les charlatans de tous poils ont flairé l'affaire. La promesse d'une guérison, grâce à un traitement infaillible ou la simple assurance du bien-être, représente un thème très porteur auprès de personnalités fragiles, dépressives, en rupture de certitudes ou de traitements thérapeutiques classiques.

Aux yeux des gourous, la santé est un créneau très favorable et les professionnels de santé des cibles à atteindre car ils font d'excellents recruteurs vis-à-vis de leur entourage, de leurs confrères mais surtout de leurs patients. « Le médecin est un masque idéal pour la secte, relève Marie, chargée des questions de santé à l'UNADFI. Il ne se passe pas une semaine sans que l'on ait un appel provenant d'un proche d'un malade qui vient de changer de traitement après avoir rencontré un nouveau médecin. »

Selon l'ordre national des médecins, environ trois mille praticiens auraient aujourd'hui en France des relations avec un mouvement sectaire. En fait, soit on entre directement dans une secte guérisseuse pour y bénéficier de ses « traitements », soit un médecin vous y conduira progressivement en recommandant et prescrivant des stages de bien-être et de remise en forme ou l'achat de substances ou de produits thérapeutiques issus généralement de médecines douces ou alternatives.

« Tous les gourous vous le diront, avoir recours à la médecine allopathique reviens à utiliser un marteau-pilon pour écraser une mouche : c'est inutile, remarque Marie. Chaque mouvement va créer ses propres produits, ses propres nutriments ou compléments alimentaires. Et seuls ces produits sont aptes à guérir évidemment. Ils ne sont vendus que dans des endroits précis chez des particuliers, dans les boutiques de produits "nature" voire en pharmacie. Attention, ce n'est pas forcément le produit lui-même qui est en cause, il peut être très bon, mais la méthode ou les pratiques d'utilisation qui l'accompagnent ! Lorsque l'on fait coïncider sentiments et psychisme avec un soin, on doit se poser des questions. »

Des produits vendus en pharmacie. Selon le rapport Guyard de juin 1999, « Les sectes et l'argent », il existe en France « une sorte d'industrie parallèle de soins pseudo-médicaux et de fabrication de produits [qui] paraît connaître aujourd'hui des développements non négligeables » et permet de financer les sectes. Cinq laboratoires, dont les produits sont vendus en pharmacie, sont cités par le rapport : Phytosun's, Aqualab, Néom, Pharal et Weleda (lire page 31).

Ainsi, la Fraternité blanche universelle (FBU), a contrôlé les laboratoires Phytosun's Arom, spécialisés dans l'aromathérapie, et Aqualab, plus connu des pharmaciens pour ses produits de « biologie marine », notamment le « Plasma marin hypertonique », l'Aqualcium ou Meristel Isotonic, spray nasal.

La FBU, qui compterait 2 000 adeptes en France, est installée dans près de 22 pays. Elle a été fondée en 1900 par Omraam Mikhaël Aivanhov. Sa doctrine : « Sagesse, Amour et Vérité ». Ses adeptes vénérèrent le soleil, « l'or primordial », dans lequel le maître enseigne comment puiser des forces. Végétariens stricts, ils pratiquent le « yoga du soleil » à son lever et croient en des êtres supérieurs, les « Agarthiens », qui « vivent au centre de la Terre ». Selon le rapport, la secte détiendrait un patrimoine de plus de 1,5 million d'euros en France.

Du côté des deux laboratoires, ont ne nie pas qu'il y ait pu avoir des liens. « Il y a quelques années Phytosun's et Aqualab étaient regroupés sous la marque Nature and Life, et il est vrai qu'il y a eu des rumeurs concernant le contrôle financier de cette marque par une secte, admet Jean-Pierre Juguet, directeur marketing des laboratoires Saint-Benoit Heuprophax (LSBH). Mais il y a quatre ans, cette société a été rachetée par LSBH et les anciens propriétaires ne sont plus là. Aujourd'hui, je vous affirme que les dirigeants et le capital de l'entreprise n'ont rien à voir avec quelque mouvement sectaire que ce soit. D'ailleurs, nous venons d'être racheté par le groupe Omega Pharma. Croyez-vous que le leader européen de l'OTC aurait racheté une marque contrôlée par une secte ? » Une autre secte, la mouvance Energo-Chromo-Kinèse, contrôle selon le rapport deux laboratoires : Pharal, qui fabrique des oligoéléments prescrits par « une soixantaine de médecins ECK », et la société Néom (Nutrition énergétique des organes et méridiens), qui vend ses nutriments aux médecins et en pharmacie.

Une soixantaine de médecins ECK. Fondée en 1987 par Patrick Véret et son épouse, ECK entend agir sur les champs magnétiques pour les équilibrer positivement. Le « kinergiste » effectue son diagnostic en prenant d'une main le pouls du patient tout en passant un prisme de quartz au-dessus de son corps pour qu'il entre en résonance. Le pouls chute s'il y a un problème médical à l'endroit survolé par le quartz.

La secte comporte deux branches depuis la séparation de Patrick Véret et de son épouse. Celle-ci, Danielle Drouant, se trouve à la tête des laboratoires Pharal, tandis que le fils de Patrick Véret, Amalric, est président des laboratoires Néom qui réalisent un chiffre d'affaires de 1 292 000 euros (en 2001) dont près de 15 % grâce à la vente de ses nutriments en pharmacie. « Néom n'a rien à voir avec ECK, assure Amalric Véret. On ne peut pas me reprocher le fait que mon père se soit marié avec la créatrice d'ECK. Dans cette affaire, il a été le dindon de la farce. Si vous voulez des informations sur ECK, allez voir du côté de Pharal. » Qui malheureusement « n'est pas au courant ». Difficile donc d'en savoir plus.

On retiendra que Néom organise des cours de formation à destination des médecins, chirurgiens-dentistes et vétérinaires, et notamment des cours de physiologie fonctionnelle des « organes méridiens », les méridiens représentant les « voies de communication » que chaque organe entretient avec les autres organes et le cerveau. Cet enseignement fournit aux professionnels de santé « les moyens de comprendre les systèmes nutritionnels déficients impliqués dans l'apparition des maladies et de les soutenir grâce à l'action des nutriments ». Nutriments que vante le site Internet du laboratoire : « En France, le vaccin pour l'hépatite B a été contesté par une minorité de la population présentant une sensibilité particulière au vaccin. Celle-ci semble due à une fragilité de certains organes et en particulier de l'hypothalamus et du cervelet. Pourquoi donc ne pas nourrir d'une façon préventive ces organes avant, ou après, une vaccination pour l'hépatite B ? Des médecins proposent des nutriments spécifiques pour renforcer ces secteurs. »

En 2001, les commissions disciplinaires de l'Ordre des médecins ont rendu près de quarante décisions pour thérapeutique inadaptée, insuffisante, non éprouvée ou charlatanisme.

A retenir

Qu'est-ce qu'une secte ?

Pour l'UNADFI, c'est une structure qui sous couvert d'une proposition attractive de croissance personnelle, d'évolution spirituelle ou de transformation de la société, porte atteinte aux libertés et aux droits de l'être humain, en faisant usage de manipulations mentales qui asservissent progressivement l'individu afin de le soumettre au modèle défini par le ou les dirigeants.

Combien de sectes ?

La France comptait, en 1996, 172 sectes mères et une nébuleuse de 800 satellites regroupant 160 000 membres réguliers ou occasionnels et 100 000 sympathisants. Dans son dernier rapport 2001, la MILS dénombre 400 000 « prosélytes actifs ».

Trois questions à Jean-Pierre Brard, député-maire de Montreuil, rapporteur du rapport sur l'argent et les sectes

« Le Moniteur » : Quelques voix s'élèvent pour remettre en cause la qualité du rapport sur les sectes et l'argent dont vous étiez le rapporteur.

Jean-Pierre Brard : Je maintiens de la manière la plus formelle tout ce qui est écrit dans ce rapport. Et s'il pèche, c'est par défaut et non par excès. C'est un rapport a minima. Il y aurait encore beaucoup à dire. Les informations qu'il contient sont incontestables et vérifiées. Je ne peux pas citer mes sources qui sont tenues au secret pendant encore 27 ans. De même, toutes les auditions effectuées par la commission sont placées sous le sceau du secret et les personnes auditionnées sont tenues de ne pas s'exprimer à ce sujet.

L'« anthroposophie », mouvement reconnu dans d'autres pays européens, peut-elle être considérée comme un mouvement sectaire ?

Oui. J'ajouterais que lors d'un récent voyage en Allemagne où j'ai rencontré des spécialistes de ce mouvement qui m'ont exposé sa genèse, j'ai découvert qu'une partie de la théorie anthroposophique repose sur la distinction des âges de l'humain dans laquelle l'âge primitif est incarné par la race noire et l'âge supérieur par la race blanche...

Depuis votre rapport, avez-vous constatez une recrudescence ou au contraire une baisse d'activité des sectes ?

Les principaux mouvements placés sous les projecteurs par le rapport ont sans doute été un peu affaiblis. Je sais, par exemple, que les Témoins de Jéhovah ont perdu près de 20 000 adeptes. De manière générale, on note un certain repli sectaire. Mais les aspects sociétaux favorables au développement sectaire restent inchangés. Il faut donc rester très prudent et vigilant. La loi About-Picard (lire encadré p. 28) est une bonne arme. Je tiens à préciser également que la loi d'amnistie adoptée au Parlement en juillet exclut les faits se rapportant aux sectes. Enfin, nous sommes certains aujourd'hui que le gouvernement actuel reconduira la MILS et que son président sera nommé très prochainement.

Comment reconnaître une secte ?

A partir du rapport parlementaire Gest-Guyard de 1996, « Les sectes en France », l'UNADFI propose une série d'indices - « qui sont de nature à mettre en garde, mais ne sont pas spécifiques des groupes sectaires » - et des critères spécifiques « qui, eux, caractérisent ces groupes ».

Les indices

- Caractère exorbitant des exigences financières.

- Troubles à l'ordre public.

- Importance des démêlés judiciaires.

- Eventuel détournement des circuits économiques traditionnels.

- Tentatives d'infiltration des pouvoirs publics.

- Discours clairement antisocial.

Les critères spécifiques

- Déstabilisation mentale.

- Rupture induite avec l'environnement d'origine.

- Atteintes à l'intégrité physique.

- Embrigadement des enfants.

- Allégeance inconditionnelle à une personne.

- Doctrine incitant à des actes contraires à la législation ou portant atteinte aux droits et à la dignité de l'homme.

Une loi pour dissoudre les sectes

Avec la loi du 12 juin 2001, dite loi About-Picard, « tendant à renforcer la prévention et la répression des mouvements sectaires portant atteinte aux droits de l'homme et aux libertés fondamentales », la France s'est dotée d'une arme majeure de lutte contre les sectes. Ce div va en effet permettre aux tribunaux de dissoudre les sectes, sans possibilité de reconstitution, si elles-mêmes (personne morale) ou des dirigeants ont été pénalement et définitivement condamnés au moins deux fois pour des infractions graves, notamment pour atteinte volontaire ou involontaire à la vie ou à l'intégrité physique ou psychique de la personne, exercice illégal de la médecine ou de la pharmacie et publicité mensongère. Certaines sectes ont tenté de contrer l'adoption de cette loi. Les Témoins de Jéhovah avaient ainsi présenté une requête devant la Cour européenne des droits de l'homme, mais ils ont été déboutés. Cette loi pourrait s'appliquer dans un avenir proche puisque plus de vingt-cinq enquêtes judiciaires visant des membres ou ex-adeptes de sectes sont en cours en France. Certaines sectes, comme le Mouvement raëlien, font l'objet de plusieurs instructions. Quant à la Scientologie, elle a été condamnée pour la première fois en tant que personne morale le 17 mai dernier pour avoir conservé sur des fichiers informatiques des données concernant d'anciens membres de la secte et de les avoir harcelés par des courriers répétés. Elle a certes fait appel, mais déjà une autre information judiciaire pour « extorsion en bande organisée » est ouverte contre elle depuis le printemps dernier.

CONTACTS

Unadfi : Union nationale des associations pour la défense des familles et de l'individu : 130, rue de Clignancourt, 75018 Paris. Tél. : 01 44 92 35 92. http://www.unadfi.org.

CCMM : Centre de documentation, d'éducation et d'action contre les manipulations mentales : 15, rue Alexandre-Dumas, 75011 Paris. Tél. : 01 44 64 02 40.

Mils : Mission interministérielle de lutte contre les sectes : 66, rue Bellechasse, 75007 Paris. Tél. : 01 42 75 76 08.

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