Qu'avez-vous retenu ?

RÉPONSES

Délivreriez-vous ces ordonnances ?

Ordonnance 1 : non. Cette ordonnance ne peut être délivrée en l'état.

La propafénone possède un effet inotrope négatif, de ce fait elle est contre-indiquée dans les arythmies associées à une insuffisance cardiaque. De plus, Rythmol augmente l'effet anticoagulant des AVK, ce qui impose une surveillance accrue de l'INR. En raison du risque accru d'hypaliémie dû à Lasilix, il conviendrait également de vérifier la kaliémie avant de prescrire Rythmol.

Ordonnance 2 : non. Cette ordonnance ne peut être dispensée avant d'avoir contacté le prescripteur. L'association Cordarone-Jamylène est à déconseiller. Le pharmacien doit rappeler au prescripteur cette interaction car il y a un risque d'apparition de torsades de pointes lors de l'association de ces produits. L'hypaliémie, la bradycardie et un espace QT long préexistant (uniquement visible sur l'ECG) sont des facteurs pouvant favoriser l'apparition de torsades de pointes. Il est préférable d'éviter les laxatifs et de conseiller des règles de vie hygiénodiététiques, ou encore d'utiliser un laxatif osmotique. Si cette association est confirmée par le prescripteur, prévenir l'hypaliémie (fatigue, faiblesse, voire crampes musculaires) par une surveillance accrue (clinique et de l'ECG).

Vrai ou faux ?

1 : faux. C'est au-delà de 100 battements par minute.

2 : vrai.

3 : vrai.

4 : faux. C'est un exemple typique de tachycardie jonctionnelle.

5 : vrai.

6 : faux. L'amiodarone peut être responsable de réactions de photosensibilisation et d'une pigmentation cutanée bleu ardoise caractéristique.

7 : faux. L'absence de contraction des oreillettes favorise la formation de caillots avec risque d'embolie. Cela justifie la prescription d'anticoagulants.

8 : vrai. Cette association majore le risque de torsades de pointes.

Chassez l'intrus

La technique de respiration lente dans un sac plastique est la seule à ne pas faire partie des manoeuvres réduisant la tachycardie jonctionnelle.

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- Flécaïne : les perturbations hydroélectrolytiques (hypo- ou hyperkaliémie) peuvent favoriser ses effets proarythmiques.

- Préviscan : épistaxis, gingivorragies, saignements prolongés en cas de blessures ou coupures, apparition inhabituelle d'ecchymoses doivent faire penser à un surdosage.