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- Y aura-t-il un référendum pour sauver la Sécurité sociale ?

© Getty Images/iStockphoto
Y aura-t-il un référendum pour sauver la Sécurité sociale ?
Interrogée sur Sud Radio, Amélie de Montchalin a affirmé son soutien à un référendum sur la question du financement de la Sécurité sociale. « Je suis favorable aux référendums par principe, parce que je pense que dans un pays comme le nôtre, il y a de grandes questions qui méritent que les Français puissent s’engager directement », a-t-elle déclaré.
L’objectif affiché : repenser le modèle de financement de la protection sociale, aujourd’hui basé en majorité sur les cotisations salariales, afin de réduire la charge pesant sur le travail. Une idée déjà évoquée par le secrétaire général de Renaissance, Gabriel Attal, qui souhaite soumettre cette réforme à un vote populaire si aucun compromis n’est trouvé au Parlement.
Un modèle à l’épreuve du temps
« En 1945, on a créé la Sécurité sociale en disant que ceux qui travaillent financent les retraités et les malades. Aujourd’hui, cela pose un problème de compétitivité et de pouvoir d’achat », a estimé la ministre.
Elle propose d’élargir la base de financement en incluant d’autres sources de revenus, comme le capital ou les pensions des retraités. « Cela signifie baisser les charges sur le travail et augmenter d’autres impôts, en répartissant différemment l’effort dans la nation », a-t-elle expliqué.
Un débat fondamental pour l’avenir
Dans un contexte de vieillissement de la population et de baisse du nombre d’actifs, la ministre juge « fondamentale » une réflexion sur l’équilibre du système. « C’est une question d’équilibre, d’équité et de solidarité », a-t-elle souligné.
Si un référendum devait être organisé, il pourrait redessiner en profondeur l’architecture du modèle social français, enjeu central de la présente et des futures générations…
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