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Violences sexistes et sexuelles : les étudiants en pharmacie rompent le silence [Vidéo]
La première enquête de l’Association nationale des étudiants en pharmacie de France (Anepf) sur les violences sexistes et sexuelles à l’encontre des étudiants en pharmacie révèle que le secteur n’est malheureusement pas épargné. Un scandale sexuel de plus après les révélations à Sciences Po, CentraleSupélec et les résultats de l’enquête de l’Association nationale des étudiants en médecine de France (Anemf) en avril 2020.
Près d’un étudiant en pharmacie sur 2 a été victime de remarques sexistes à la faculté. Ils sont environ un tiers à l’officine. C’est ce que révèle une enquête de l’Association nationale des étudiants en pharmacie de France (Anepf) sur les violences sexistes et sexuelles présentée ce jour, mercredi 2 février 2022. « Le microcosme des études de pharmacie ne serait donc en rien épargné », explique l’Anepf, qui a réalisé une enquête brossant un état des lieux de la situation des étudiants et étudiantes en pharmacie. Entre le 21 novembre et le 21 décembre 2021, 2 103 d’entre eux y ont répondu. Ces agissements concernent en majorité des femmes : 55,4 % versus 28,6 % des hommes. Et 89 % de ces remarques sexistes sont formulées par d’autres étudiants.
A l’officine
Les étudiantes et étudiants sont également victimes de tels agissements à l’officine : 32,6 % d’entre eux ont déjà été confrontés à des remarques sexistes (37,1 % des femmes versus 18,3 % des hommes) et 30 % à du harcèlement (34,8 % des femmes versus 22,3 % des hommes). Tous ces agissements proviennent pour la majorité des patients (80,3 %), mais aussi des membres de l’équipe officinale (37,1 %). Plus de la moitié de ces actes (53,2 %) ont été commis par des pharmaciens, 38,9 % par des préparateurs et 10,6 % par des patients. Pire encore : l’enquête a révélé qu’au sein même d’une pharmacie une jeune femme en stage de 6e année avait été victime d’un viol perpétré par son titulaire.
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