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Le médicament, objet de toutes les attentions du rapport « charges et produits » pour 2026
Adopté le 3 juillet, le rapport « charges et produits », transmis au Parlement et au gouvernement, fait partie des outils entrant dans la préparation du projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) et en particulier de l’objectif national des dépenses d’assurance maladie (Ondam) pour l’exercice suivant. Prévention et médicaments y occupent une place dont on ne sait si elle doit être qualifiée d’enviable.
Un rapport riche de 60 propositions, lesquelles vise à réaliser 22,5 milliards d’euros d’économies pour la branche maladie. Le rapport « charges et produits pour 2026 » a été adopté le 3 juillet par le conseil de la Caisse nationale de l’Assurance maladie (Cnam). La Cnam entend ainsi faire de la prévention « la bataille de la décennie ». À cet effet, elle suggère d’améliorer les taux de participation aux dépistages organisés et d’envisager des incitations financières pour les assurés en vue d’actions de prévention.
Un dépistage systématique de l’hypertension artérielle
La Cnam propose d’organiser un dépistage systématique de l’hypertension artérielle (HTA) dans le cadre de sa stratégie globale de prévention des maladies cardiovasculaires et associées. Elle formule aussi plusieurs propositions pour faire progresser la couverture vaccinale.
Les médicaments au rapport
La partie du rapport intitulée « Le juste soin au juste prix » concentre la plupart des leviers tarifaires, notamment pour contenir la hausse des médicaments pointant l’écart grandissant entre prix facial et prix net.
La Cnam propose ainsi de « réinstaurer une hiérarchie des prix cohérente avec les progrès thérapeutiques reconnus », ce qui passe par des baisses tarifaires sur les médicaments classés ASMR IV et V. Elle livre aussi ses pistes pour augmenter les économies sur les génériques et les biosimilaires.
Lesquelles ? Appliquer aux biosimilaires plusieurs dispositifs déjà en vigueur pour les médicaments génériques, empêcher les stratégies de contournement de l’industrie et réduire la durée d’exemption du moindre remboursement pour les princeps nouvellement génériqués.
La Cnam appelle par ailleurs à faire « de la désescalade thérapeutique une priorité », en lançant un large programme de financement des études de désescalade thérapeutique associant l’industrie pharmaceutique.
Ordonnance numérique et MNU
Elle projette de faire de l’ordonnance numérique un outil central dans sa stratégie de sécurisation et de régulation des prescriptions dites « onéreuses ou sensibles. »
Enfin, dans le rapport « charges et produits », il est mentionné le souhait que la réutilisation des boîtes de médicaments non ouvertes non périmées devienne la norme !
avec APMnews
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