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Déclaration de politique générale de Gabriel Attal : un doute sur la pharmacie
Dans sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale le 30 janvier 2024, Gabriel Attal a fixé le cap de son gouvernement. Résumé des prochaines mesures évoquées par le Premier ministre concernant la pharmacie.
Un projet de loi sur la vente en ligne des médicaments
A date, aucune autre précision n’a été apportée par le premier ministre.Le ministère de la Santé devrait apporter des détails prochainement. Dans la mouvance du rapport Ferracci ?
Une réforme « par voie réglementaire » de l’aide médicale de l’Etat
Gabriel Attal a annoncé qu’il tiendrait l’engagement de sa prédécesseure « de réformer l’aide médicale de l’Etat. Nous le ferons avant l’été par voie réglementaire, avec une base qui est connue : le rapport Evin-Stefanini. »
Les médecins étrangers régularisés
Après avoir salué l’engagement de tous les professionnels de santé, Gabriel Attal a affirmé sa volonté de réarmer notre système de santé. Pour pallier aux manques de médecins, il a évoqué « la régularisation des médecins étrangers sur notre territoire » et a annoncé qu’il nommerait « un émissaire chargé d’aller chercher à l’étranger des médecins qui voudraient venir exercer en France et/ou de ramener des Français partis étudiés à l’étranger ».
Des gardes obligatoires pour les médecins libéraux
« Je suis prêt à instaurer des obligations de garde pour les médecins libéraux en soirée ou le week-end, dans leur cabinet, à l’hôpital ou en maison de santé », a déclaré Gabriel Attal. Il a également jugé « insupportable » d’avoir chaque jour des patients qui ont des rendez-vous médicaux et qui ne s’y présentent pas. Pour lui, si un patient ne se présente pas à un rendez-vous médical et qu’il ne prévient pas, « il devra alors payer ! ».
Un service d’accès aux soins dans chaque département
Gabriel Attal a annoncé que « dès cet été, chaque département devra être doté d’un service d’accès aux soins avec des professionnels organisés pour assurer la permanence des soins dans les départements où il n’y aurait toujours pas de service d’accès aux soins et de réponse satisfaisante ».
Une réforme sur les bas salaires
Gabriel Attal a affirmé que la part des salariés qui touchent un salaire proche du Smic est plus importante en France que celle de nos voisins européens. « Nous avons un salaire minimum, un smic, nettement supérieur à celui de nos voisins et nous en sommes fiers. Mais nous avons une part de nos travailleurs proche du Smic beaucoup plus importante que nos voisins. C’est un problème. », a-t-il affirmé. Réévalué dès que l’indice des prix est supérieur à 2 %, le Smic a en effet davantage progressé ces dernières années que les bas salaires. Gabriel Attal a donc demandé aux employeurs de remonter en priorité les bas salaires, tout en pointant du doigt les lourdes charges qui pèsent sur les employeurs. Le Premier ministre a appelé à « désmicardiser la France et valoriser le travail », avant d’évoquer une réforme de ce système, sans en dire davantage pour l’instant.
Une réforme de l’assiette sociale pour les indépendants
Toujours dans l’objectif de valoriser le travail, Gabriel Attal a annoncé qu’une réforme de l’assiette sociale des indépendants aurait lieu en 2026, ce qui donnera lieu à « davantage de droits à la retraite », a -t-il ajouté.
Une expérimentation sur la semaine de 4 jours
Gabriel Attal a affirmé que le rapport au travail avait changé. La jeune génération aspire, selon lui, à un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée, tout en précisant que « personne ne demande un droit à la paresse ». Le Premier ministre a alors parlé de nouvelles fractures entre les salariés qui télétravaillent et ceux qui ne le peuvent pas. Il a étayé ses propos en demandant à chaque ministère d’expérimenter « la semaine en 4 jours, sans réduction du temps de travail ». « L’Etat se doit de montrer l’exemple », a-t-il conclu.