- Accueil ›
- Profession ›
- Socioprofessionnel ›
- Economie officinale : l’USPO attend la réponse de l’Assurance maladie sur l’avenant 2

© Shutterstock
Economie officinale : l’USPO attend la réponse de l’Assurance maladie sur l’avenant 2
Pierre-Olivier Variot, président de l’USPO, qui a toujours estimé insuffisantes les mesures contenues dans l’avenant 1 signé par la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) en juin 2024, réclame l’ouverture de nouvelles négociations, pour obtenir de l’Assurance maladie des avancées « à la hauteur de celles accordées aux médecins dans leur nouvelle convention ». « L’augmentation de 10 centimes de l’honoraire de dispensation des ordonnances représente un gain d’environ 60 millions d’euros pour le réseau officinal. Si on met ce chiffre en perspective avec les 75 millions d’euros que nous coûtera le déremboursement des tests antigéniques, on se rend compte qu’on est perdants », poursuit-il.
Les mauvaises surprises de l’avenant 1
« Dans l’avenant 1, aucune revalorisation n’est prévue pour les vaccinations Covid et grippe. De la même façon, nous avons découvert lors du Comité technique paritaire permanent national (CTPPN) que l’intervention pharmaceutique pour la dispensation adaptée (DAD) n’a pas été mentionnée dans l’avenant, ce qui la rend caduque. Conséquence : les pharmaciens verront leurs facturations DAD rejetées à partir du 1er février », s’indigne le patron de l’USPO.
Des carences que l’avenant 2 se propose de combler. « Nous avons besoin d’une meilleure rémunération. Mais au-delà d’une simple augmentation de nos honoraires, ce que nous souhaitons, c’est que notre mode de rémunération change. À l’heure où l’Assurance maladie demande aux médecins de prescrire moins, il faudrait baisser l’honoraire à la boîte et améliorer nos autres rémunérations (à l’ordonnance, à l’âge, au médicament spécifique, etc.) ».
Le courrier officiel de l’USPO, envoyé la semaine dernière au directeur de la Cnam, a été également adressé aux ministres Catherine Vautrin et Yannick Neuder. « Nous n’avons pas eu de réponse pour l’instant. Mais nous savons que nos interlocuteurs ont pris connaissance de notre demande », assure Pierre-Olivier Variot.
- Bon usage du médicament : doit-on oublier la dispensation adaptée ?
- Grille des salaires pour les pharmacies d’officine
- 5 applications clés de l’IA en officine
- [VIDÉO] Carine Wolf-Thal brigue un quatrième mandat à la tête de l’Ordre des pharmaciens
- Y aura-t-il un référendum pour sauver la Sécurité sociale ?


