2025 sera-t-elle l’année de l’avenant 2 à la Convention nationale pharmaceutique ?

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2025 sera-t-elle l’année de l’avenant 2 à la Convention nationale pharmaceutique ?

Publié le 10 janvier 2025
Par Audrey Chaussalet
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Deux jours après la prise d'effet des revalorisations (honoraires et paiement à l'acte pour les entretiens) mises en œuvre dans l'avenant 1 de la Convention nationale pharmaceutique, l'Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) et la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) sont prêtes à revenir à la table des négociations pour convenir d'un avenant 2 avec l'Assurance maladie.

Un avenant 2. Tout est parti de la dernière Commission paritaire nationale (CPN) et des difficultés des agences régionales de santé (ARS) à délimiter le zonage dans le cadre de la définition des territoires fragiles. Pour être conforme aux textes réglementaires et sortir de cette impasse, il faudrait retirer le critère d’éligibilité qui figure dans l’avenant 1 de la Convention nationale pharmaceutique, dont la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) est le seul syndicat signataire. Philippe Besset, le président de la FSPF, lors de la présentation de ses vœux à la presse le 9 janvier, s’est dit favorable à cette option. A l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO), son président, Pierre-Olivier Variot, voit, à travers un nouvel avenant, l’opportunité « de stopper l’hémorragie économique qui touche actuellement la pharmacie. Alors que les pouvoirs publics prônent la sobriété médicamenteuse, les honoraires de dispensation du pharmacien (1 € par boîte de médicament) ne vont aller qu’en diminuant. Et les tracasseries administratives auxquelles les pharmaciens sont confrontés quotidiennement font perdre un temps précieux au comptoir qu’il serait plus utile de consacrer aux patients. » Pour lui, il est injuste que la revalorisation de l’acte de vaccination mise en œuvre dans l’avenant 1 ne concerne ni la vaccination contre le Covid-19, ni la vaccination antigrippale. Et, pour achever son propos, il prend exemple sur le déroulé des négociations conventionnelles des médecins : « Au bout de deux ans, ils sont parvenus à une revalorisation des consultations. Pourquoi pas les pharmaciens ?».

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