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Travailler en industrie
Technicien et Technicien supérieur en pharmacie et cosmétique industrielles. Ces formations du Groupe IMT de Tours (37) ouvrent la porte de la reconversion.
Si vous avez toujours eu envie de fabriquer des médicaments ou des cosmétiques et si le BP vous a laissé sur votre faim, il n’est pas trop tard. Le Groupe IMT de Tours (37) (voir encadré) propose deux formations qui vous ouvriront les portes de Sanofi, Guerlain et autres fleurons. Cet organisme qui prépare aux métiers des industries pharmaceutiques, biotechnologiques et cosmétiques est implanté dans des lieux stratégiques : région Centre, Lyon, Île-de-France, Normandie, Dijon, et bientôt Lille. « Lyon est plutôt orienté injectables et comprimés, Dreux sur l’usine “4.0”, avec beaucoup d’outils informatiques, et Évry sur des process biotech en raison de la présence à côté du Génopole, un site dédié notamment aux biothérapies et à la recherche en génétique, détaille Nicolas Navereau, directeur des formations et de l’insertion professionnelle. Toutefois, les élèves pourront réaliser l’ensemble des formes galéniques dans tous les sites. »
La formation de Technicien en pharmacie et cosmétique industrielles (TPCI) permet d’occuper des postes de conducteur de procédé de fabrication ou de conditionnement. Ce technicien pilote un ordinateur derrière un hublot pour produire des crèmes dans une cuve de 10 000 litres, loin du mortier et du pilon ! La formation comprend trois domaines : la galénique, les procédés de fabrication, avec interventions techniques et analyse des pannes, et l’assurance qualité, avec le réglementaire, les bonnes pratiques de fabrication (BPF), la traçabilité, les règles d’hygiène et tenues vestimentaires à respecter. Les élèves utilisent « les mêmes équipements qu’ils retrouvent en industrie, à la seule différence que ce sont des équipements semi-industriels car nous ne fabriquons pas les mêmes quantités ! », précise Lauriane Vincent, chargée de communication au sein du Groupe IMT.
Le point fort de cette formation, pensée et conçue à l’origine pour les industriels par les industriels, est la part belle faite aux mises en situation professionnelle (MSP) – environ 40 % des enseignements. Durant deux à trois jours, les élèves « fabriquent un lot de placebos selon les bonnes pratiques avec les caractéristiques demandées », avance le directeur.
La formation de Technicien supérieur en pharmacie et cosmétique industrielles (TSPCI). « Le TSPCI est davantage sur des services support, notamment d’assurance qualité ». Vérification des procédures pour le « tech review ». « Ce technicien relit les dossiers de lot avant la signature du pharmacien pour la libération. Les TSPCI sont capables de prendre une blouse, d’entrer en zone de travail et de discuter avec un technicien sur un écart de poids ». Un TSPCI peut œuvrer en amélioration continue quand un fabricant veut optimiser son rendement, ou sur la transposition industrielle avec la recherche et développement. Par exemple, en transposant une recette de shampooing sur un site de production, avec des fournisseurs qui varient. « Alors que le TPCI est derrière une machine, le TSPCI est capable de dialoguer avec l’assurance qualité, le réglementaire, la production, des fournisseurs, ou de faire des enquêtes packaging ».
Apprentissage ou reconversion
Sur neuf ou vingt-quatre mois, les cours sont les mêmes. Cours magistraux et MSP, chaque élève est suivi et évalué par un tuteur entreprise dont la note compte pour le diplôme. « Est-ce qu’il arrive à l’heure, s’intègre bien dans l’équipe, écoute les remarques ? L’idée est de garantir à nos clients qu’un jeune est employable. Avec le comportement qui va avec », souligne Nicolas Navereau . L’apprenant doit aussi préparer un mémoire. « Nous n’avons aucun mal à trouver des stages pour les préparateurs car les laboratoires raffolent de ces profils qui possèdent déjà une culture pharmaceutique ». Et si l’envie est là, il est possible d’intégrer ensuite l’ESITech, l’école d’ingénieurs en génie biologique de Rouen (76) pour devenir ingénieur en bioproduction. Nul besoin d’être pharmacien pour évoluer !
En pratique
Intéressé ? Contactez le Groupe IMT sur leur site ou par téléphone et inscrivezvous à une journée portes ouvertes.
Deux formations : TPCI, certification de niveau 4 (bac) ; TSPCI : certification de niveau 5 (bac + 2).
Deux voies :
→ par l’apprentissage ou contrat de professionnalisation : 24 mois, avec trois périodes de quatre à six semaines par an à l’école ;
→ par un congé de reconversion (ex-congé individuel de formation) : 9 mois, dont 3 mois de stage minimum.
Salaire débutant médian : 1 600 € pour un TPCI, voire 2 000 € pour un TSPCI, avec plusieurs primes : d’équipe, de nuit, de panier, de Noël, intéressement…
Groupe IMT : Tours (Indre-et-Loire, 37), Centre : Lyon (Rhône, 69), Dijon (Côted’Or, 21), Évry (Essonne, 91), Dreux (Eure-et-Loir, 28), Val-de-Reuil (Eure, 27), Lille (Nord, 59) prochainement.
Date : septembre 2022.
Lieux : Tours, Tél. : 02 47 71 37 13 ; Lyon, Tél. : 04 78 77 35 44 ; Dijon, Tél. : 04 78 77 35 44 ; Évry, Tél. : 01 60 78 44 84 ; Dreux, Tél. : 02 34 65 00 93 ; Val-de-Reuil, Tél. : 02 32 50 90 25.
Contact : 02 47 71 37 13 ; contact@groupe-imt.fr. Prochaine journée portes ouvertes à l’IMT de Tours, samedi 5 mars de 9h30 à 16h30. Autres dates sur le site.
TPCI ou TSPCI, c’est l’entretien avec le Groupe IMT qui orientera les préparateurs vers l’une ou l’autre formation. « Nous leur conseillons de passer par la fabrication sauf s’ils sont déjà bien mâtures, et visent un poste précis. En assurance qualité et technicien review, ils peuvent commencer sans avoir suivi le TPCI. S’ils souhaitent faire de la transposition industrielle, il faut de l’expertise, mieux vaut avoir le TPCI avant. C’est pour ça que l’entretien est important », précise Nicolas Navereau.
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