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Tests Covid-19 effectués par les préparateurs : le retour est annoncé
Les tests rapides d’orientation diagnostique (Trod) du Covid-19 effectués par les préparateurs devraient faire leur retour en officine dans quelques mois… Et d’autres nouvelles missions pourraient bien suivre ! Tel est le double objet d’un amendement à la proposition de loi Mouiller « visant à améliorer l’accès aux soins », déposé par le gouvernement, et voté par le Sénat le mardi 13 mai.
Une base légale prometteuse
Après la suppression au 1er mars des mesures dérogatoires liées à la crise sanitaire – dont la réalisation des Trod Covid-19 par les préparateurs –, il fallait trouver un véhicule législatif pour la réactiver. L’idée étant « de faire basculer cette mission dans le droit commun », avait expliqué à Porphyre Pierre Fernandez, directeur général de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF).
La proposition de loi Mouiller fournit cette occasion. Un amendement a ainsi été déposé en ce sens par le gouvernement, et voté par le Sénat le 13 mai. En plus de rétablir et de pérenniser la réalisation des tests antigéniques de dépistage du Covid-19 par les préparateurs, l’amendement va plus loin. Il pose une « habilitation générale » qui offrira plus de souplesse pour élargir les compétences de ces professionnels, sur délégation du pharmacien, en fonction des besoins de la population. Un texte prometteur.
L’Ordre et les syndicats de la branche ont, en effet, exprimé à plusieurs reprises leur souhait de pouvoir attribuer davantage de nouvelles missions aux préparateurs, comme la réalisation des Trod « angine » et « cystite », voire certains entretiens.
Encore quelques mois d’attente…
Pour l’heure, il faudra encore s’armer d’un peu de patience. L’amendement prévoyant le retour des tests effectués par les préparateurs s’inscrit dans une proposition de loi complexe et sensible. Celle-ci « doit encore être étudiée et votée par l’Assemblée nationale », rappelle Pierre Fernandez.
Une fois le texte adopté par le Parlement, la procédure requiert encore la signature d’un décret en Conseil d’État, fixant les conditions de réalisation des tests, après avis de la Haute Autorité de santé (HAS) et des Académies nationales de médecine et de pharmacie. En l’absence d’avis rendus dans les trois mois, le gouvernement pourra toutefois acter la mesure.
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