Assises du maillage pharmaceutique : le Conseil national des préparateurs était là !

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Assises du maillage pharmaceutique : le Conseil national des préparateurs était là !

Publié le 30 juin 2025
Par Annabelle Alix
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Élodie Martin et Florian Ladoeuille, préparateurs membres du Conseil national professionnel des préparateurs en pharmacie d’officine (CNP PPO), étaient présents le 24 juin aux Assises du maillage, organisées par le Moniteur des pharmacies. Avec l’envie de pouvoir mieux seconder le pharmacien.

Les Assises du maillage pharmaceutique, évènement organisé le 24 juin à l’Institut Pasteur (Paris) par le Moniteur des pharmacies, ont rassemblé un large public de professionnels : titulaires, adjoints, représentants de groupements et d’Unions régionales des professionnels de santé (URPS), partenaires divers et variés, élus, ordinaux. Ci et là, quelques étudiants…, mais aussi Élodie Martin et Florian Ladoeuille, préparateurs en pharmacie membres du Conseil national professionnel (CNP PPO). « Nous avons suivi toutes les tables rondes, la journée était très bien organisée, avec des échanges constants et des idées intéressantes à développer pour préserver le maillage, rapporte Élodie Martin. L’idée de permettre à un préparateur de gérer une antenne de pharmacie a attiré notre attention, mais il faudrait pour cela changer le Code de la santé publique, ce qui n’est pas une mince affaire ! »

Nouvelles missions, logements, et licence à l’horizon ?

Seul regret, « la place du préparateur a été insuffisamment abordée », estime Florian Ladoeuille. Questionné lors d’une table ronde de l’après-midi par Élodie Martin sur l’ouverture de nouvelles missions aux préparateurs, Guillaume Racle, représentant de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO), « a pointé que la complexité de ces missions ne mettait pas toujours le préparateur à l’aise ». « La licence officinale – qui était attendue pour la rentrée 2025 mais dont les travaux sont actuellement en stand by pourrait être un levier », rappelle Florian Ladoeuille.

Pour préserver le maillage, « un intervenant a proposé de mettre des logements à disposition des étudiants de 6e année pour les attirer dans les zones désertées…, rapporte par ailleurs Élodie Martin. Ce type de facilités pourraient aussi être envisagées au profit d’étudiants préparateurs. » Et d’ajouter : « Si les futurs pharmaciens décident finalement de s’installer, il leur faudra des équipes ! »

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