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Médicament : moins prescrire pour mieux soigner
Le rôle du pharmacien est important pour lutter contre cette surconsommation, qu’il s’agisse de vigilance et d’accompagnement du patient, ou d’alerte vis-à-vis du médecin.
La consultation vue par les patients2
- Seules 22 % des consultations se terminent sans prescription de médicaments.
- Pour 57 % des patients, la prescription de médicaments est l’une des principales attentes d’une consultation.
- 9 Français sur 10 accepteraient la non-prescription de médicaments si elle était accompagnée d’explications du médecin.
Surconsommation médicamenteuse : des conséquences sur la santé et le système de soins
- latrogénie : la surconsommation de médicaments entraîne un risque iatrogénique responsable de plus de 200 000 hospitalisations et de 10 000 décès prématurés par an.3
- Antibiorésistance : malgré une prise de conscience des professionnels de santé et des patients, l’antibiorésistance est fréquente. En 2021, 1 médecin généraliste sur 2 déclare y avoir été confronté au cours des 3 derniers mois.4
- Pénurie : la surconsommation médicamenteuse impacte également le système de soins avec des pénuries de médicaments de plus en plus fréquentes. 37 % des Français ont été confrontés à l’indisponibilité d’un médicament. 5
Interview : 3 questions à Félicia Ferrera, pharmacienne
Observez-vous cette surconsommation dans votre pratique ?
« La surconsommation médicamenteuse fait partie du quotidien des pharmaciens, qui sont en première ligne pour la repérer. Pour intervenir efficacement, il s’agit alors d’en comprendre les causes, qui peuvent être multiples : automédication, mauvaise observance du patient qui entraîne une escalade thérapeutique, redondance de traitements sur les ordonnances de plusieurs prescripteurs ou encore les situations de tensions d’approvisionnement. »
Comment lutter contre la surconsommation ?
« Face à une situation de surconsommation médicamenteuse, identifiée notamment lors de la dispensation des traitements, il convient d’abord d’en discuter avec le patient ou son aidant pour en confirmer les causes et le conseiller dans le bon sens.
Selon les cas, on peut alors conseiller le patient et/ou proposer au médecin et au patient une intervention pharmaceutique. Le cas particulier des patients âgés polymédiqués incitera plus volontiers à mettre en place un bilan partagé de médication (voir ci-dessous), qui permet d’effectuer un point global avec le patient. »
Comment se passe le bilan partagé de médication ?
« Ce bilan est encadré : il est proposé aux patients de plus de 65 ans en ALD et présentant au moins cinq molécules ou principes actifs prescrits. Durant ce bilan, on réalise un recueil de données pour s’assurer que tous les traitements de l’ordonnance sont rattachés à une pathologie. On discute ensuite avec le médecin et on propose une intervention pharmaceutique ci-besoin (sevrage, désescalade thérapeutique). En fonction de la situation, on accompagne ensuite le patient dans ce changement de comportement avec une vraie démarche éducative et informative. »
Pour en savoir plus : https://www.ameli.fr/medecin/sante-prevention/medicaments/le-bon-traitement-c-est-pas-forcement-le-medicament
Contenu proposé par l’Assurance Maladie
Sources :
1. DREES – Comptes de la santé. 2023 ; 2. BVA – Étude quantitative auprès d’un échantillon représentatif de la population française. Août 2024 ; 3. CNAM – Rapport Charges et produits. 2018 ; 4. Drees. 2022 ; 5. Sénat – Commission d’enquête d’après les données publiées par l’ANSM. 2023.
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