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Chikungunya : 50 000 doses de vaccin supplémentaires pour La Réunion
La mobilisation s’intensifie à La Réunion. Confrontée à une résurgence de l’épidémie de chikungunya, l’île va bénéficier de 50 000 doses de vaccin gratuites supplémentaires, attendues d’ici la fin du mois d’avril. Une annonce faite ce lundi 14 avril par Gérard Cotellon, directeur général de l’Agence régionale de santé (ARS) de La Réunion, sur France Info. « On a franchi le pic de l’épidémie. Elle est sous contrôle, bien qu’elle reste présente partout sur l’île », a-t-il précisé.
Une épidémie jugée moins virulente qu’en 2005
Si la situation sanitaire reste préoccupante, les autorités notent une virulence moindre que lors de la crise de 2005-2006. Deux décès ont toutefois été enregistrés, et une quarantaine de cas graves, en particulier chez des enfants et des nourrissons, ont été signalés.
Les professionnels de santé, mobilisés sur l’ensemble de l’île, observent des formes cliniques souvent moins sévères, même si la dispersion géographique de la maladie complique le travail de surveillance et de prise en charge.
Une couverture vaccinale encore insuffisante
Malgré une réponse vaccinale engagée, les autorités jugent le taux de vaccination insuffisant. En trois jours, seules 2200 personnes ont reçu une première injection. Les 50 000 doses supplémentaires attendues doivent permettre d’intensifier la campagne, notamment auprès des publics les plus vulnérables.
« La vaccination reste l’un des leviers les plus efficaces », rappelle Gérard Cotellon. Une commande de 20 000 moustiquaires a également été passée pour protéger les femmes enceintes et les nourrissons.
Soutien logistique et prévention communautaire
En parallèle, 120 militaires ont été déployés sur l’île depuis vendredi 11 avril. Leur mission : participer aux opérations de nettoyage et à la destruction des gîtes larvaires, dans une démarche de soutien à la lutte antivectorielle.
L’ARS insiste sur la nécessité d’un engagement citoyen, chaque habitant étant invité à éliminer les points d’eau stagnante susceptibles de favoriser la prolifération du moustique Aedes albopictus, vecteur du chikungunya.


