- Accueil ›
- Nouvelles missions ›
- Entretiens et bilans ›
- Rémunération : les honoraires ont le vent en poupe
Rémunération : les honoraires ont le vent en poupe
Les 13e Rencontres de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO), ce 8 février, ont été l’occasion de présenter au directeur général de la Caisse nationale de l’Assurance maladie (Cnam), Thomas Fatôme, les premières pistes de travail pour les négaciations à venir.
Les prochaines négociations conventionnelles avec l’Assurance maladie s’ouvriront au second semestre 2023 et Pierre-Olivier Variot, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO), a saisi l’occasion des 13e Rencontres de son syndicat pour jeter les bases des pistes de travail.
Sur le volet économique qui fera l’objet d’un avenant, « il faut continuer à basculer la marge de dispensation vers les honoraires, afin de maintenir le niveau de la rémunération sur le cœur de notre métier en veillant, là encore, à ne faire aucun perdant, et aller chercher la croissance sur les nouvelles missions », dévoile-t-il.
La croissance sur les nouvelles missions
Si l’objectif poursuivi est d’avoir dans un contexte inflationniste une économie de l’officine permettant une juste rémunération de ses salariés, le chemin pour y parvenir se différencie assez nettement de la feuille de route dressée par la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF). Le syndicat majoritaire propose, lui, d’aller chercher une meilleure rémunération sur la dispensation du médicament au travers de la création de quatre nouveaux honoraires, et de freiner sur les nouvelles missions dont on voit les limites actuelles de leur appropriation par les pharmaciens (problème de temps, de bras…).
Néanmoins, certaines propositions se recoupent entre les deux syndicats : rémunération des interventions pharmaceutiques en faveur du bon usage du médicament, entretiens de prévention à trois âges clés de l’adulte, substitution dans le Répertoire des médicaments hybrides et dans la liste des biosimilaires…
Le président de l’USPO a également défendu devant Thomas Fatôme la mise en place d’un paiement des entretiens pharmaceutiques et bilans partagés de médication (BPM) après chaque acte d’un cycle patient, la proposition d’une PDA (préparation de doses à administrer) à l’issue d’un BPM, une redéfinition des urgences thérapeutiques pour éviter les dérangements intempestifs du pharmacien lors des gardes de nuit et une revalorisation de celles-ci et des astreintes, prenant en compte la création « d’un secteur de nuit profonde ».
- Epidémies saisonnières : deux syndicats des Alpes-Maritimes montent au créneau
- Grippe : des vaccins au cabinet des généralistes ?
- Lancement des entretiens courts « opioïdes »
- Vaccination contre les infections à méningocoques : de nouvelles règles en janvier
- Grippe : des doses de vaccins supplémentaires arrivent