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Médecine du travail : pourquoi les salariés font-ils l’objet d’un suivi renforcé ?
Les courriers reçus par plusieurs pharmaciens coïncident avec l’élargissement récent des compétences des préparateurs autorisés à administrer les vaccins mentionnés dans le calendrier vaccinal. « Nous avons fait remonter l’information à la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) afin de savoir si ce dispositif est obligatoire, ou si nous sommes en droit de le contester », explique Claude Winstein, co-président de la chambre syndicale des pharmaciens du Bas-Rhin. Pour Philippe Besset, le président du syndicat, « le fait de vacciner n’est pas suffisant pour que l’équipe officinale soit placée en suivi renforcé. » La réglementation fait en effet état de la nécessité de faire face à « des risques particuliers pour la santé ou la sécurité des salariés », dont l’exposition à l’amiante, au plomb, aux agents cancérogènes ou encore aux rayonnements ionisants… « Nous ne comprenons pas pourquoi le fait de vacciner un patient entre dans cette catégorie de risques. Nous avions eu le même problème lors du déploiement de la vaccination contre le Covid-19. Il est fort probable que certains médecins du travail aient une lecture très particulière de la réglementation en la matière », continue Claude Winstein. Au plan national, le syndicat partage ce point de vue et suggère aux pharmaciens d’écrire au médecin du travail afin de contester cette décision. Si le médecin du travail confirme sa position, il sera cependant nécessaire de se soumettre au suivi individuel renforcé. Ce dernier comprend notamment un examen médical d’aptitude qui permet de s’assurer de la compatibilité de l’état de santé du travailleur avec le poste auquel il est affecté. Il doit être renouvelé périodiquement.
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