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- Nouveau financement des officines
Aider ses adhérents à retrouver de l’agilité financière. C’est dans cet objectif que le groupement Ceido a noué un partenariat inédit avec la plateforme de financement Levée Privée. L’idée ? Se faire aider par des investisseurs pour acquérir une nouvelle officine, ou surtout, pouvoir en racheter une autre près de la sienne pour augmenter le maillage territorial du réseau. Et ce, quand la banque ne soutient pas le projet. C’est là que Levée Privée entre en scène en soumettant le dossier à ses partenaires juridiques (cabinet Jacques Bret), comptables (KPMG), règlementaires (Grant Thomson), bancaires (Interfimo)… « Nous n’intervenons que dans des dossiers où il y a une perspective de création de valeur », précise Jean-François Marquette, président de Levée Privée. Une fois le projet validé, Levée Privée recherche des business angels et prête au pharmacien par le biais de quasi fonds propres. Entendez par là des obligations convertibles, assimilées aux fonds propres de l’emprunteur. Leur taux d’intérêt est en moyenne de 7 à 10 %, auxquels s’ajoute une prime de non conversion versée mensuellement. Levée Privée n’a pas vocation à rester indéfiniment dans le capital. « Les montages que nous envisageons doivent absolument favoriser le pharmacien exploitant qui pilote l’affaire », tient à préciser Christian-éric Mauffré, président du Ceido.
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