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Sérialisation : risques de sanction pour les pharmaciens retardataires
Un arrêté paru au Journal officiel du samedi 27 février introduit officiellement la sérialisation des médicaments dans les bonnes pratiques de dispensation des médicaments en officine.
Les pharmaciens qui n’ont toujours pas mis en œuvre la sérialisation dans leur officine (seuls 170 officines sont opérationnelles à ce jour) s’exposent à des sanctions lors d’un contrôle par un inspecteur en pharmacie.
Parce qu’elle est en retard de deux ans sur la sérialisation, « la France peut également se voir infliger une amende par la Commission européenne, qui sera prise sur la marge des pharmaciens », craint Gilles Bonnefond, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO).
Pour les syndicats pharmaceutiques, le temps est maintenant compté pour que le réseau officinal se conforme rapidement à cette obligation réglementaire. « Les éditeurs de logiciel de gestion officinale (LGO) doivent adapter leurs solutions aux textes sans engendrer des coûts disproportionnés pour l’officine », demande le président de l’USPO. Il estime qu’il peut y avoir un coup facturé par l’éditeur au démarrage mais que la sérialisation ne justifie pas un abonnement et doit rentrer sans coût supplémentaire dans la maintenance.
Un avis partagé par Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) : « La sérialisation ne doit rien coûter au pharmacien ». Le conseil d’administration de ce syndicat se réunira mercredi 3 mars pour décider de la riposte à conduire devant le gouvernement.

