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Pas d’exposition solaire avec les thérapies ciblées anticancéreuses

Publié le 1 mars 2019
Par Anne-Hélène Collin
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La photosensibilisation liée aux thérapies ciblées anticancéreuses est déjà connue mais encore mal documentée. Des chercheurs américains ont pu quantifier ce risque après avoir effectué une revue systématique de la littérature et une méta-analyse des essais cliniques évaluant différentes thérapies ciblées en monothérapie dans la prise en charge des cancers, pour, au final, inclure 2 938 patients. Selon les résultats publiés dans le JAAD, le journal de l’American Academy of Dermatology, une photosensibilité n’a été rapportée qu’avec le vandétanib (Caprelsa), le vémurafénib (Zelboraf) et le nivolumab (Opdivo, à usage hospitalier), avec une incidence globale de 21,5 %. Une incidence à 53,1 %, la plus élevée, a été obtenue avec le vémurafénib dans un essai de phase II sur le mélanome.

En prévention du risque de photosensibilisation, lorsque le traitement ne peut être interrompu, une protection solaire efficace est à conseiller : se mettre à l’ombre, porter des vêtements couvrants anti-UV, un chapeau à bord large, des lunettes de soleil, appliquer des produits solaires à forts indices de protection, pendant toute la durée du traitement et plusieurs semaines après l’arrêt.§

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