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- L’AMYOTROPHIE SPINALE PROXIMALE
De quoi s’agit-il ?
L’amyotrophie spinale proximale, également appelée amyotrophie spinale antérieure ou amyotrophie spinale 5q, est la plus fréquente des amyotrophies spinales (SMA). Ces dernières sont des maladies rares d’origine génétique caractérisées par une faiblesse musculaire. Avec environ 120 nouveaux cas par an en France, l’amyotrophie spinale proximale touche près de 1 500 personnes en France.
Cette affection, dont la transmission s’effectue selon le mode autosomique récessif, est due à une mutation du gène SMN1. Situé sur le chromosome 5q, c’est l’un des gènes à l’origine de la synthèse de la protéine de survie du motoneurone (SMN). Sa mutation entraîne la dégénérescence des motoneurones de la corne antérieure de la moelle épinière et des noyaux du tronc cérébral.
Le nombre de copies d’un autre gène, SMN2, est un facteur modulant pour partie la sévérité du phénotype.
Comment se manifeste-t-elle ?
Les motoneurones étant responsables de la commande des mouvements, leur dégénérescence entraîne une inactivité des muscles qui s’atrophient. Cette atrophie des muscles proximaux des membres et du tronc entraîne des atteintes motrices (tenue de la tête, acquisition de la station assise, de la marche, troubles de la déglutition, etc.), du squelette (déformations articulaires, cyphoscoliose) et respiratoires (détresse respiratoire, sensibilité aux infections, etc.). La sévérité des troubles est corrélée avec l’âge d’apparition de la maladie. Ainsi, la SMA de type I, encore appelée amyotrophie spinale infantile sévère ou maladie de Werdnig-Hoffmann, qui survient avant l’âge de 6 mois, est la forme la plus sévère avec notamment une absence d’acquisition de la position assise et une espérance de vie de 2 à 3 ans sans traitement. C’est également la plus fréquente puisqu’elle représente environ 60 % des cas. Les autres formes sont la SMA de type II, ou amyotrophie spinale infantile intermédiaire, qui se déclare entre l’âge de 6 mois et de 18 mois, le type III, correspondant à l’amyotrophie spinale juvénile ou maladie de Kugelberg-Welander, qui survient dans l’adolescence, et le type IV, ou amyotrophie spinale de l’adulte, qui se manifeste à l’âge adulte.
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