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Ivermectine : pas d’intérêt dans le Covid-19, selon le laboratoire
L’ivermectine (Stromectol) pour traiter le Covid-19 ? Non, reconnaît lui-même le laboratoire Merck qui commercialise le médicament. Dans un communiqué diffusé le 4 février, la firme démontre l’absence d’intérêt en 3 points : « aucune base scientifique pour un effet thérapeutique potentiel contre le Covid-19 à partir d’études précliniques ; aucune preuve significative de l’activité clinique ou de l’efficacité clinique chez les patients atteints de la maladie Covid-19 ; manque préoccupant de données de sécurité dans la majorité des études ».
L’ivermectine, antiparasitaire à large spectre, est entrée dans le cercle des médicaments prétendus miraculeux contre le Covid-19 quand une étude observationnelle menée sur un petit groupe de personnes détectées Covid+ suggérait un intérêt prometteur dans la réduction des troubles de l’odorat. La suite de l’histoire est comparable à celle de l’hydroxychloroquine dans le traitement du Covid-19.
L’ivermectine fait aujourd’hui partie d’un « protocole » de « traitement ambulatoire précoce » pour patient Covid avec test PCR positif, qui circule sur les réseaux sociaux à défaut de reposer sur des études cliniques bien conduites. Dans ce protocole, l’ivermectine est donnée aux patients symptomatiques ou non, en association, selon la présence de facteurs de risque, avec : vitamine D, vitamine C, gluconate ou bisglycinate de zinc, quercétine, aspirine, héparine, prednisolone, N-acétylcystéine, Granions de cuivre, propolis ou nigelle, azithromycine ou doxycycline. Hors AMM…
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