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- Comment se passe une colposcopie ?
La colposcopie consiste à regarder à travers le conduit vaginal pour mener une analyse approfondie du col de l’utérus et effectuer une biopsie si nécessaire. L’examen est généralement demandé en cas de frottis anormal. L’examen est réalisé en position gynécologique après mise en place d’un spéculum. Le médecin badigeonne le col avec deux réactifs qui opacifient les zones pathologiques indétectables autrement. Il s’agit d’acide acétique — vinaigre très dilué qui ne provoque aucune brûlure — et de lugol, une préparation iodée qui nécessite d’informer son médecin en cas d’allergie à l’iode. Le médecin observe ensuite le col à l’aide d’un appareil grossissant appelé colposcope (loupe binoculaire avec plusieurs niveaux de grossissement). Une fois la zone pathologique bien localisée, le médecin peut effectuer deux à quatre microbiopsies, le plus souvent indolores. Les appareils modernes sont équipés de caméra permettant de prendre des clichés de la zone pathologique et de les archiver numériquement, afin de suivre l’évolution lors des examens successifs.
La colposcopie ne nécessite aucune préparation mais doit être effectuée en dehors des règles. Par ailleurs, les performances de cet examen sont moins bonnes au fur et à mesure que l’âge de la patiente avance car une partie de l’épithélium qui tapisse le col de l’utérus a tendance à remonter dans l’utérus rendant son observation plus difficile. Cette situation se rencontre dans 13 % des cas avant 40 ans, mais dans 71 % après 50 ans. Chez la femme ménopausée, il est donc souvent nécessaire de prendre un court traitement hormonal qui va aider à ouvrir le col pour mieux l’observer.
Sources : Collège national des gynécologues et obstétriciens français (cngof.fr).- Déremboursement des tests antigéniques : les syndicats réclament une prise en charge au moins pour les plus fragiles
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