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Bouger pour combattre la douleur
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« Le sport est incontournable dans l’endométriose », a insisté Delphine Lhuillery, algologue à Paris, au cours d’une conférence le 11 mars à l’hôpital Saint-Joseph (Paris), lors de la Semaine européenne de lutte contre l’endométriose (1). Outre l’infertilité, cette maladie est responsable de douleurs cycliques pendant les règles (80-90 %), en dehors (40 à 80 %), voire lors des rapports sexuels (46 à 63 %). « Selon la littérature, sa prévalence varie de 50 à 99 %, mais en général on est plus près des 99 %, explique le Dr Lhuillery. Un nerf irrité ou lésé par les cellules de l’endomètre est la principale lésion à l’origine des douleurs. L’inflammation au sens douloureux du terme n’existe que pendant les règles. C’est pourquoi les anti-inflammatoires ne sont efficaces que dans ce cas-là ». Cette irritation du nerf cause aussi une immobilité du tissu environnant, qui finit par se rétracter et devenir lui-même douloureux, « entraînant progressivement celui d’à côté, d’où parfois cette impression d’une douleur qui se diffuse de plus en plus au cours du temps ». Cette douleur serait davantage liée à l’évolution de l’immobilité tissulaire plutôt qu’à celle de la maladie elle-même. Ainsi, faire du sport « ‘‘remet en route’’ les tissus, mais sécrète également des endorphines, stimule les voies de contrôle de la douleur, détourne l’attention et réduit la fatigue présente chez 90 % des femmes ». Quel sport adopter ? « Celui qui fait le moins mal. Mieux vaut un petit exercice plusieurs fois par jour qu’un grand une fois par semaine. La règle est de commencer tout petit, puis d’essayer d’en faire un peu plus à chaque fois, sans provoquer de douleur ». Une information à partager avec les 1,5 à 3 millions de Françaises touchées.
(1) Maladie définie par la migration et le développement de l’endomètre, tissu semblable à la muqueuse utérine, hors de l’utérus : péritoine, vagin, rectum, vessie, diaphragme…
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