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Acétate de cyprotérone : l’utilisation prolongée augmente le risque de méningiome

© Acétate de cyprotérone : l’utilisation prolongée augmente le risque de méningiome - DR

Acétate de cyprotérone : l’utilisation prolongée augmente le risque de méningiome

Publié le 28 août 2018
Par Yolande Gauthier
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Le risque de méningiome, une tumeur des méninges le plus souvent bénigne, lié à la prise d’acétate de cyprotérone (Androcur et génériques) est connu et mentionné dans la notice.

Les résultats préliminaires d’une étude pharmaco-épidémiologique menée par l’Assurance maladie avec l’hôpital Lariboisière (Paris) sur 250 000 femmes pendant 7 ans permettent une quantification plus précise de ce risque.

L’exposition à des fortes doses d’acétate de cyprotérone multiplie le risque de méningiome par 7 pour les femmes traitées plus de 6 mois, et par 20 après 5 années de traitement 20 jours par mois à 50 mg/jour ou 10 ans à 25 mg/jour.

L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) annonce avoir mobilisé les sociétés savantes afin d’établir des recommandations d’utilisation de la molécule ainsi que des mesures d’encadrement du risque.

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