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Sécurité routière : les malades d’Alzheimer dans le viseur
La liste des pathologies incompatibles ou compatibles sous certaines conditions avec la conduite a fait l’objet d’un arrêté publié au Journal officiel le 28 mars 2022. Il remplace une ancienne version de 2005, afin de prendre « en compte les innovations scientifiques et technologiques », en termes d’aménagement de l’habitacle et d’aide à la conduite notamment.
Ce nouvel arrêté publié au Journal officiel clarifie le moment à partir duquel une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer et des maladies neuroévolutives apparentées ne peut plus prendre le volant. Alors que le précédent arrêté fixait la limite à partir du moment où la personne est atteinte de « démence documentée », celui du 28 mars 2022 précise qu’il y a une incompatibilité définitive avec la conduite « dès le début du stade 3 de l’échelle de Reisberg », qui mesure la progression de la maladie. Une décision qui selon la Sécurité routière sera prise par des médecins agréés de la Fédération des centres mémoires (FCM).
En revanche, les conducteurs souffrant de diabète sans complication et dont le traitement ne génère pas de risque d’hypoglycémie ne sont plus obligés de passer au préalable un contrôle médical pour conduire des véhicules légers (voitures et deux roues). Et les personnes atteintes de handicaps locomoteurs très lourds et de déficit auditif profond pourront, elles, désormais conduire des poids lourds et des véhicules de transports en commun, après un examen validé par un médecin agréé et un inspecteur du permis de conduire.
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