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Que penser des ceintures et des oreillers « antironflement » ?

Publié le 8 janvier 2022
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La thérapie positionnelle consiste à inciter le dormeur à se positionner sur le côté (ou le ventre) plutôt que sur le dos. Des études ont montré qu’elle était efficace pour réduire les ronflements et les apnées du sommeil induits par le décubitus dorsal. Mais si ce traitement positionnel est parfois proposé en cas de ronflements gênants isolés, il s’avère inférieur à la pression positive continue dans les apnées du sommeil. Il peut néanmoins être utile en complément des traitements de première intention (pression positive continue, orthèse d’avancée mandibulaire) en cas d’événements respiratoires prédominant en position allongée sur le dos. Parmi les dispositifs existants, citons des oreillers renflés sur le dessus incitant à dormir tête inclinée (encore faut-il ne pas repousser l’oreiller durant la nuit !), des ceintures avec un renflement dorsal (ressemblant à une balle de tennis) voire des sacs à dos, ou des patchs et des ceintures vibrant lorsqu’on est sur le dos. Si ces dispositifs peuvent être utiles à certains dormeurs, ils s’avèrent parfois encombrants ou gênants avec un risque de déstructurer le sommeil par des microréveils, ce qui peut conduire à abandonner leur usage.

Sources : « Evaluation clinique et économique des dispositifs médicaux et prestations associées pour la prise en charge du syndrome d’apnées hypopnées obstructives du sommeil (Sahos) – Volet 2 » de la Haute Autorité de santé (2014) ; « Prise en charge du syndrome d’apnées obstructives du sommeil chez la personne vivant avec un diabète : contexte, dépistage, indications et modalités de traitement. Position de la Société francophone du diabète (SFD), de la Société française de recherche et médecine du sommeil (SFRMS) et de la Société de pneumologie de langue française (SPLF) », Médecine des maladies métaboliques, septembre 2018.

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