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- Priées de ne pas se taire
C’est une première place dont nous nous passerions bien. Les femmes et les filles sont exposées à un risque plus élevé de violences fondées sur le genre que les hommes. C’est un phénomène universel qui touche toutes les filles, quels que soient l’âge, le milieu social, la religion ou le lieu de vie. Au sein du couple, les violences affectent les femmes de manière disproportionnée et l’injonction au silence de leur agresseur est relayée par celui de la société. « Raconter à la machine à café que ton mari t’a réveillée à quatre heures du matin pour avoir un rapport sexuel et que malgré ton « non » il l’a quand même fait, clairement, ça casse l’ambiance ! Il n’y a pas trop de place dans la vie pour parler de ça », pointe notre spécialiste (lire p. 22 et p. 28). Alors, peu importe la perche tendue à ces victimes pourvu qu’elle les aide à s’exprimer.
Face à ces révélations, l’oreille doit être attentive, pas déboussolée, ni perturbée émotionnellement par le récit. L’apathie de certaines femmes humiliées, maltraitées, mais qui restent avec leur agresseur interroge parfois. Surtout si l’on n’a pas compris que l’emprise est un formidable outil de soumission. Se former prépare le professionnel de santé à entendre les dégâts, à dérouler la parole et à orienter les victimes de violences. Celles-ci ont un risque deux fois plus élevé de connaître des problèmes d’alcool, de dépression et de recours à l’avortement, et un risque de suicide quatre fois et demi supérieur à la moyenne. Soyons donc attentifs aux signaux, pour un repérage systématique de ces atteintes à la liberté, à la dignité et à la santé des femmes. En attendant de vous informer au mieux, vous qui êtes à plus de 90 % des préparatrices, tendez des perches et portez-vous bien !
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