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Le vote de la semaine

Publié le 9 janvier 2019
Par Francois Pouzaud
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Allez-vous attribuer une prime de fin d’année (ou une augmentation) à vos collaborateurs ?

OUI

Je n’ai pas attendu le mouvement des « gilets jaunes » pour donner une prime de fin d’année au personnel. J’ai toujours été contente des salariés que j’ai embauchés. Les collaborateurs qui sont passés dans mon officine ont toujours été compétents et je n’ai jamais rencontré de problèmes avec eux. Les salariés sont partie prenante de l’entreprise et cela me semble une évidence de les remercier en fin d’année de leur participation par l’octroi d’une récompense. C’est bien là l’objet d’une prime, et non pas de faire gagner plus. Si à l’avenir la prime est défiscalisée, ce sera encore mieux.

Brigitte Cardonnet, Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine)

OUI, MAIS…

La prime de fin d’année est déjà instituée dans la pharmacie, sous forme de chèques-cadeaux en partie défiscalisés. Donc, les mesures décidées par le gouvernement faisant suite aux revendications des « gilets jaunes » sur le pouvoir d’achat ne changent rien pour le personnel de mon officine. Chaque année, je m’efforce d’en revaloriser le montant. De la même façon, la défiscalisation des heures supplémentaires est sans intérêt pour l’officine. Mes collaborateurs ne demandent pas à travailler plus que 35 heures et, au sein de mon équipe, il y a plus de salariés à temps partiel qu’auparavant. Quant aux augmentations de salaires, l’entreprise n’a pas le choix : elle suit la revalorisation de la valeur du point conclue par les partenaires sociaux.

Rémi Grangette, Nîmes (Gard)

NON

Contrairement aux années précédentes, la prime de fin d’année n’est pas à l’ordre du jour. Depuis deux mois, l’accès à la pharmacie est rendu difficile par des travaux sur la voie publique en raison de la création d’une piste cyclable sur le pont qui enjambe la Loire et qui permet, en temps normal, de drainer une partie des habitants d’Amboise. La fréquentation de l’officine a baissé et cette situation va encore durer huit mois. Dans ce contexte, la prime sur objectif de chiffre d’affaires n’a pas pu être atteinte par mes collaborateurs qui font preuve de compréhension. En attendant le retour à une situation normale, tout le monde se serre les coudes pour sauver les meubles. En janvier, la pharmacie essaiera de répondre à ses obligations légales et alignera les salaires sur la nouvelle valeur du point qui sera fixée.

Gauthier Tafforeau, Amboise (Indre-et-Loire)