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Festival de la communication santé : communiquer, c’est soigner
« La Santé et ses processus de communication », tel est le thème de la 32e édition du Festival de la communication santé, qui a débuté jeudi 30 mars à Deauville (Calvados) pour deux jours. Dominique Noël, sa présidente, explique pourquoi les enjeux de la communication en santé sont, avant tout, éducatifs et sociétaux.
Quels sont les différents processus de communication évoqués lors de cette 32e édition du Festival de la communisation santé ?
Dominique Noël : Un processus de « communication » se compose d’un triptyque : il y a d’abord le fond, c’est-à-dire le contenu, la forme avec des dispositifs qui peuvent être protéiformes et, enfin, les différents canaux de diffusion… La communication santé est riche d’une multitude de processus et le rôle du Festival de la Communication Santé est de dresser un panorama des bonnes pratiques.
Pourquoi est-ce si important que le secteur de la santé communique « mieux » ?
D.N. La crise sanitaire liée au Covid-19, de dimension planétaire, a généré une masse d’infodémies. Et malheureusement, ceux qui pratiquent l’infodémie utilisent très bien tous les processus de communication. Les communicants santé doivent donc se mettre en ordre de marche pour créer une sorte d’antibiorésistance à l’infodémie. D’autant que les scientifiques s’accordent à dire que nous devrons faire face dans les années à venir à une déferlante de zoonoses. Nous devons faire avancer la connaissance scientifique en même temps que la communication et apprendre à communiquer de façon éthique. C’est en tout cas la mission du Festival de la communication santé.
Constatez-vous une hausse des campagnes de communication santé ?
D.N. Oui, particulièrement en termes de prévention de santé publique. Et, autre constat, ces campagnes sont de plus en plus tournées vers le grand public.
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