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Comment est diagnostiquée la sécheresse oculaire ?
Le syndrome de l’œil sec correspond à une diminution de la qualité ou de la quantité des larmes et/ou de la stabilité du film lacrymal. Le diagnostic repose sur un faisceau d’arguments apportés par l’interrogatoire du patient et l’examen clinique. L’anamnèse recherche des conditions extérieures qui favoriseraient le dessèchement (climatisation, atmosphère surchauffée et non humidifiée, pollution), des traitements qui diminuent la sécrétion de larmes (antidépresseurs, neuroleptiques, β-bloquants notamment), une opération chirurgicale oculaire (au Lasik pour corriger la myopie, par exemple), une infection ou une maladie en cours (comme le syndrome de Gougerot-Sjögren ou la polyarthrite rhumatoïde). L’âge est également un facteur de diminution de la fonction lacrymale.
L’examen clinique mesure la sécrétion basale des larmes et analyse des signes de souffrance cellulaire. Plusieurs tests peuvent être réalisés à cette occasion. Le test de Schirmer consiste à placer des bandes de papier filtre sous les paupières inférieures et à observer jusqu’où le papier est humidifié au bout de deux minutes. L’examen du break-up time (BUT) évalue la stabilité des larmes en mesurant le temps écoulé avant la rupture du film lacrymal observable grâce à l’administration de fluorescéine. Il aide à faire le tri entre des symptomatologies où la part subjective prédomine souvent. Enfin, l’instillation d’un colorant, le vert de lissamine ou le rose de bengale, permet d’analyser la surface oculaire : la coloration de la cornée est un signe de souffrance cellulaire.
Sources : « Les syndromes secs », Syndicat national des ophtalmologistes de France ; « Effets indésirables et complications liées à la chirurgie Lasik », Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé, mis à jour le 31 mars 2021 ; « Consultation et traitement de la sécheresse oculaire », Assurance maladie.
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