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Compléments en vitamine D : ce n’est pas un jeu d’enfant

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Les autorités sanitaires s’associent à plusieurs sociétés savantes et aux centres antipoison pour alerter professionnels de santé et parents sur les risques liés à l’administration de compléments alimentaires à base de vitamine D chez les jeunes enfants. Plusieurs cas d’hypercalcémie aux conséquences parfois graves (atteinte rénale) ont été rapportés. « Il existe des risques réels de surdosage favorisés par des concentrations élevées (500 à 10 000 UI de vitamine D dans une goutte), en cas de mauvaise lecture de l’étiquette des compléments alimentaires ou d’association de compléments alimentaires entre eux », observe l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM). Les recommandations européennes prochainement applicables en France préconisent une dose de 400 UI par jour chez l’enfant de 0 à 18 ans en bonne santé et sans facteur de risque, et 800 UI par jour si l’enfant présente un facteur de risque. L’ANSM invite les prescripteurs à toujours privilégier l’utilisation d’un médicament plutôt que celle d’un complément alimentaire, particulièrement chez le jeune enfant.

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