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- Passons la troisième !
Que de questions soulève cette troisième année de formation ! Le projet d’une licence pour les préparateurs est dans les tuyaux, mais il se heurte à de nombreuses difficultés. Alors que cette année de formation s’avère indispensable pour les préparateurs hospitaliers (lire p. 11), elle pose davantage de questions pour les officinaux. La Direction générale de l’offre de soins (DGOS) semble réticente à envisager cette licence pourtant plébiscitée par la branche officine et les facultés de pharmacie déjà en charge du Deust. Est-ce à dire que le ministère de la Santé ne perçoit pas l’intérêt de mieux former les préparateurs officinaux ? La DGOS ne voit-elle pas l’opportunité de faciliter les passerelles entre officine et hôpitaux à l’heure où la pénurie de personnel inquiète ? Quand les vocations ont du mal à émerger dans un métier où les possibilités d’évolution sont limitées ? La profession ne comprend pas cette réticence d’un ministère de la Santé sourd aux requêtes d’une branche qui ne demande qu’à exercer son rôle de santé publique. Cela au moment où les compétences de l’officine vont sans doute être un formidable levier pour augmenter la couverture vaccinale. Les programmes ont été réfléchis, les missions déterminées, ne manque plus que l’aval d’un ministère. Après la valse des ministres, la valse des hésitations ? En attendant cette troisième année, lisez notre dossier vaccination (p. 28 à 43) pour être prêts à parler prévention, et portez-vous bien !
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