DPC : à quoi faut-il s’attendre en 2022 ?

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DPC : à quoi faut-il s’attendre en 2022 ?

Publié le 9 février 2022
Par Alexandra Blanc
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Malgré la crise sanitaire, les pharmaciens titulaires ont trouvé du temps pour répondre à leur obligation de formation de développement professionnel continu (DPC) en 2021. C’est le constat dressé le mardi 8 février par l’Agence nationale du DPC (ANDPC). Et les perspectives pour 2022 ?

Au cours de l’année 2021, 8 070 titulaires d’officine (seule catégorie professionnelle au sein de l’officine financée par l’ANDPC) ont suivi 10 752 actions de formation, soit une augmentation de 7,4 % par rapport à l’année précédente. « On constate une reprise de l’activité de formation DPC malgré la crise », indique Michèle Lenoir-Salfati, directrice de l’ANDPC « Cette reprise peut, entre autre, s’expliquer par une transformation de l’offre qui s’oriente vers beaucoup plus de distanciel. Ce format semble désormais s’inscrire structurellement dans les habitudes des professionnels de santé ».

Et l’année 2022 s’annonce dense. Elle marque la fin de la période d’obligation triennale. Ainsi, d’ici la fin de l’année, tous les professionnels de santé devront pouvoir justifier la réalisation document de traçabilité qui permet de suivre leur activité de DPC. Ce document numérique est envoyé chaque année aux ordres chargés du contrôle de l’obligation de formation continue.

En outre, la fin de la période triennale implique de nouvelles orientations prioritaires. D’ici début juillet, un arrêté doit fixer la liste des thématiques de DPC prises en charge par l’ANDPC pour les 3 prochaines années (2023-2025). Concernant l’impact potentiel de la certification des professionnels de santé prévue en 2023 sur le DPC, « la certification n’abroge pas l’obligation de DPC. Les professionnels pourront d’ailleurs faire valoir leurs actions de formation. Nous travaillons pour articuler les deux dispositifs », explique la directrice de l’ANDPC.

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