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Appli carte Vitale : des défaillances constatées dans les départements expérimentateurs
Testée dans 23 départements, l’application carte Vitale ambitionne de faciliter le travail des pharmaciens. « Il y a plus de chances que les patients aient leur carte Vitale avec leur smartphone et c’est donc la garantie de toujours pouvoir faire une télétransmission », affirme l’Assurance maladie, qui vante aussi un accès automatique au service ADRi, « réduisant ainsi le risque d’erreurs et de rejets de factures. »
Cette application permet d’accéder aux données d’identification de l’assuré et de ses bénéficiaires à travers la lecture d’un QR code. Un outil d’authentification censé se substituer à la carte physique mais qui présente pour l’instant un inconvénient de taille, prévient Pierre-Olivier Variot, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) : « En cas de panne du service de droit ADRi ou de problème de connexion, ce qui arrive assez souvent, le pharmacien n’est pas en mesure de connaître les droits du patient ». Un problème que le syndicaliste a signalé à l’Assurance maladie, lors du comité technique paritaire permanent national (CTPPN) qui s’est tenu mercredi 22 janvier.
En vue de la généralisation de cet outil prévue en mars 2025, les pharmaciens sont invités à contacter leur éditeur de logiciel de facturation, pour mettre à jour ce dernier de façon à ce qu’il soit compatible avec l’application carte Vitale. L’éditeur pourra aussi renseigner les officinaux sur l’équipement nécessaire à la lecture des QR codes : douchette, caméra ou application mobile installée sur le smartphone du pharmacien.
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