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Savez-vous ce que deviennent les données de votre officine sur les ventes aux clients ?
NON
Je ne sais pas exactement comment sont extraites et utilisées les données sur mes ventes à partir de mon logiciel informatique, ni à qui elles sont destinées. Les laboratoires pharmaceutiques ? Les pouvoirs publics ? Je fais confiance aux gens avec qui je travaille. Il est normal qu’elles soient exploitées par les syndicats dans l’intérêt de la profession, ou par mon groupement pour établir des moyennes. En revanche, vendre des données alors que celles concernant les patients sont confidentielles, est-ce bien légal ? Si oui, les transmettre moyennant une rémunération du pharmacien, ce serait mieux. Il appartient à l’ordre des pharmaciens de trancher sur ce dossier qui relève de l’éthique professionnelle.
Annie Guigou, La Valette-du-Var (Var)
NON
Je n’ai jamais imaginé que les données de vente de ma pharmacie puissent être exploitées à mon insu. Tout ce qui appartient à la pharmacie doit y rester. Il est de la responsabilité de chacun de veiller au respect de la confidentialité des données. On se bat pour que notre profession ne soit pas galvaudée et que le pharmacien ne soit pas traité de simple commerçant. La meilleure façon de conserver notre indépendance est de ne pas commercialiser ces données. A la rigueur, échanger des informations issues de nos logiciels avec d’autres professionnels de santé, dans un cadre sécurisé, se conçoit. En revanche, les pharmaciens doivent s’interdire de vendre des données statistiques, même basiques, à des laboratoires qui ne sont pas des professionnels de santé mais des intervenants sur la santé.
Matthieu Hueber, Chambéry (Savoie)
NON
Je ne savais pas que des entreprises, dont des éditeurs de logiciels de gestion de l’officine, pouvaient s’approprier de manière indue les données sur les ventes de mes clients, les transmettre et les commercialiser. Je trouve ces pratiques absolument anormales. Ces données de ventes nous appartiennent, ce sont aussi des données de santé confidentielles sur nos patients et nous en sommes responsables. Elles ne doivent pas sortir de l’officine sans notre accord. Nos instances professionnelles doivent intervenir pour interdire purement et simplement tout transfert de données à des fins commerciales.
Laurent Dreville, Saint-Cloud (Hauts-de-Seine)
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