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Vente en ligne, adjoints : l’Ordre demande le retrait du projet de loi
istock-AndreyPopov
L’Ordre national des pharmaciens s’exprime dans un communiqué de presse daté du 7 février sur le projet de loi d’accélération et de simplification de l’action publique (Asap), qui souhaite assouplir les règles relatives à la vente en ligne de médicaments. L’Ordre réitère sa préoccupation en soulignant que ce texte au demeurant très imprécis« soulève un certain nombre de questions et d’incertitudes sur le sujet essentiel de la sécurisation de l’accès aux médicaments ». L’instance ordinale interpelle le Premier ministre et la ministre de la Santé pour leur demander le retrait des mesures envisagées (introduction dans le code de la santé publique de la notion de plateforme et de local déporté) afin de poursuivre les discussions. « Si un nouveau mode de fonctionnement devait être instauré, il doit être défini avec précision afin d’apporter aux patients les mêmes garanties pour la santé publique qu’aujourd’hui », précise le communiqué.
L’Ordre pose de nombreuses questions pour l’instant sans réponse, pour mieux montrer l’ampleur des problèmes posés : quel contrôle pourra avoir le pharmacien sur un local à distance ? Quelles garanties de sécurité des données personnelles ? Quelle traçabilité du médicament ?
Le communiqué souligne l’incohérence de ce projet avec la dernière mesure de santé publique de retrait du paracétamol et des AINS des rayons en libre accès. De même qu’entre la réduction du nombre de pharmaciens adjoints avec le besoin accru du conseil pharmaceutique, d’accompagnement des patients et de proximité avec les pharmaciens.
« Alors que la population souhaite plus de lien direct avec les professionnels de santé de premier recours et de conseil personnalisé, ce projet de loi ne répond pas à leurs attentes », conclut Carine Wolf-Thal, présidente du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens.
Dans un communiqué daté du même jour et de la même veine, l’Académie nationale de Pharmacie souligne les mêmes inconvénients majeurs de ce texte et stigmatise les risques pour la santé du patient et la santé publique.
Enfin ils se bougent pour nous !! Il faut aller au bout maintenant ! Retrait du projet pur et simple et aucune négo !! Marre de ces politiques qui détruisent la santé !!!
Comme si la vente en ligne était La priorité de la pharmacie !!! En fait la. Santé se détériore à cause des politiques !!! Qu'ils s'occupent plutôt de régler les problèmes du secteur hospitalier et des EHPAD, qu'ils s'occupent plutôt de régler le problème des ruptures de médicaments avec les labos, qu'ils s'occupent plutôt de lutter contre le déficit de l'AM (arrêt de travail, refus de substitution, gaspillage médicamenteux...) c'est juste désespérant de voir ça alors que nous on a rien de demander sur ce projet de vente en ligne
Mais pourquoi autorise-t-on les pharmacies elles-mêmes à vendre des médicaments sur Internet ? Le faire, c’est déjà se tirer une balle dans le pied, en donnant des arguments aux Amazon et autres qui sont en embuscade...
Il faut interdire la vente des médicaments sur Internet, même aux pharmacies. La cohérence nous rendra service à toutes et à tous.
Quelle incoherance ,on retire le paracetamol et d'autres spécialités en libre acces pour la sécurité des patients ,pour les mettre en ligne où ces même patients pourront se les procurer : de facon libre , en quantité illimité sans conseil .Trop Fort .
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Je ne peux que rejoindre les commentaires des intervenants précédents. Ce qui est certain est que si cette loi passait, tous les pharmaciens seraient dans la rue car, progressivement, même les pharmacies moyennes ne pourraient survivre... A mon avis, cela créerait des chefs d’entreprise au SMIC, jusqu’à ce que la profession de proximité disparaisse purement et simplement, car qui souhaiterait réaliser 6 ans d’études avec concours et thèse pour, en plus, gagner moins que ses salariés... Les candidats aux études de pharmacie ne sont pas plus bêtes que les autres et quand ils auront calculé la perte sèche engendrée par le sacrifice d’années d’étude sans pouvoir cotiser pour leurs retraites, sans accéder à la propriété ou s’épanouir en créant un équilibre émotionnel familial, et le tout sans potentiel de compensation financière ultérieure, ils laisseront tomber le projet... Ce sera plus rapide et lucratif de monter des start-up facilitant l’accès au médicaments.
en poussant le raisonnement au bout: la seule chose qui restera à l'officine réelle sera...les gardes de nuit, qui, n'étant pas rentables, ne permettront pas de péréniser le réseau. donc, la continuité des soins si chère à nos instances et nos gouvernants, disparaitra de facto. car on n e pourra demander à l'hôpital, déjà mal en point, d'assurer ce service. Maintenant, la balle est dans le camp du consommateur: soit il se précipite sur la vente en ligne et c'est cuit, soit il réfléchit (et là j'ai comme un doute), et continue à venir sur place...quand on voit ce que nos concitoyens achètent sur amazon, tout en se plaignant de ne plus rien trouver sur place, la probabilité de dérapage est très forte!
Merci à nos autorités de tutelle de faire en sorte que les règles de fonctionnement de notre profession ne puissent pas être attaquées par un lobbying gouvernemental qui détruirait la cohérence de la politique gouvernementale ! Mme Buzyn, faites vous bien entendre et comprendre sans laisser faire un ministre « concurrent » à détricoter ce que laborieusement nous faisons collectivement pour la reconnaissance et la pérennité de notre profession !
Qu'est-ce que je suis heureux d'avoir vendu. Dans tous les pays européens, les commerces sont de plus en plus concurrencé par les ventes en ligne et la pharmacie n'échappera pas à ce raz de marée. TAKE THE MONEY AND RUN !
Il faut aller à pharmagora et détruire le stand Amazon !!
Ça créera un buzz et j’espère un choc qui fera reculer le gouvernement !
Des volontaires pour créer un groupe Facebook et organiser la riposte Anti Amazon a pharmagora
Et pendant que nous luttons contre amazone ,le gouvernement nous spolie pour la reforme des retraites ,s octroyant nos reserves .serait ce une forme de chantage déguisé ? Ou pendant que nous nous occupons d amazone on lache sur les retraites .Les avocats sont les seuls a se lever contre la réforme des retraites .A quand une bonne greve des pharmacies avec une garde tournante a la demi journee de quoi vous faire tourner la tete . Je l ai deja fait ....alors les jeunes avez vous perdu toute envie de combattre
AMAZON,ça pourrait bien s'arranger tout seul. Ce n'est qu'une bulle financiere deficitaire permanente.On va vers une 2eme affaire Maddox,mais puissance 10. Et Amazon ne vendra que ce que vendent les 2000 plus grosses boites de France.Nous, les autres, on ne vend plus grand chose sur le creneau para-non remboursé. Les 2000 nous ont piqué le marché.Si Amazon le leur pique a son tour, je les soutiendrais ...comme ils soutiennent les confreres. :o)
Oui et meme si ce n est qu une bulle financiere ,les habitudes par les clients seront prises et le mal sera fait ,nos economies sont déjà fragiles pour certains
Les benefices d'Amazon ,ce sont les impots qu'il ne paye pas sur le C.A realisé partout.Tout est officiellement facturé depuis Amazon Irelande . (et Google Bermudes pour Google,.... qui n'exerce aucune activité dans l'ile) .
C'est vrai, mais pas très différent de tous les labos pharma malheureusement... Bizarrement, toutes les filiales suisses génèrent un CA de malade. Et la filiale suisse revend au reste de l'europe avec une marge bcp plus faible dans le pays final.
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