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Alors qu’à la mi-février 61 % des Français étaient prêts à se faire vacciner contre le Covid-19*, un mois plus tard le retrait des doses d’Astrazeneca en Autriche et au Danemark a rendu la population plus réticente. Ce qui promet quelques discussions animées au comptoir. « La première chose à faire est de ne pas rester au comptoir, qui est une barrière », conseille Philippe Lebas, fondateur d’Evok, agence de conseil aux entreprises du milieu pharmaceutique. Et de suggérer d’utiliser un langage approprié : « Je vous propose qu’on s’installe-là pour en discuter. Accordez-moi quelques minutes, Mme X. » Pour ce consultant, il est important d’utiliser le patronyme qui apporte empathie et proximité.
Sur le fond, il encourage à « commencer par dire pourquoi il est important de se faire vacciner. Il faut rassurer, être affirmatif. » Idem face aux objections, place au factuel. L’Agence européenne du médicament (EMA) a mentionné une trentaine d’événements thromboemboliques pour environ 5 millions de personnes vaccinées, sans qu’une corrélation entre piqûre et effet indésirable puisse être affirmée avec certitude.
C’est aussi le moment de rappeler à son patient comment se passe une injection. « « C’est moi qui vais vous vacciner et je vous garderai un quart d’heure» , peut-on dire. Face aux réticents, il est important que ce soit le titulaire qui pique », conseille Philippe Lebas.
Reste que la démarche est chronophage. « Attention à ne pas perdre son temps avec ceux que j’appelle les croyants, les complotistes, qui vont militer, parler fort... Pour ceux-là, mieux vaut se contenter de répondre : « Je vous comprends » ou « C’est votre choix» avant d’enchaîner sur le sujet du jour : « Aujourd’hui, vous venez pour votre traitement... » ». Histoire de passer rapidement à autre chose.
Et si la pharmacie ne vaccine pas
Dans une pharmacie qui ne propose pas le vaccin, le patient réticent aura beau jeu de le faire remarquer. « Dans ce cas, argumenter : « c’est un fait, nous ne proposons pas de vacciner car nous ne disposons pas de suffisamment de place pour le faire dans de bonnes conditions d’hygiène, etc» . Et le pharmacien a toujours la possibilité de renvoyer son patient vers son généraliste ou vers un confrère ! », souligne Philippe Lebas.
* Selon un sondage Odoxa-Backbone Consulting pour Le Figaro
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