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« Sur la base des preuves actuelles, il n'y a pas de besoin urgent d'administrer des doses de rappel de vaccins à des individus entièrement vaccinés dans la population générale », annonce ce 2 septembre l’Agence européenne du médicament (EMA), après la publication du rapport du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC). S’il faut administrer une « troisième dose » de vaccin anti-Covid-19, c’est aux personnes immunodéprimées dans le cadre de leur primovaccination, ce que la France fait déjà. « On pourrait également envisager de fournir une dose supplémentaire, par mesure de précaution, aux personnes âgées fragiles, en particulier celles vivant en milieu fermé comme les résidents des établissements de soins de longue durée », ajoute encore l’EMA.
Car l’Europe estime que l’urgence n’est pas sur la dose de rappel. Alors que près d’un Européen adulte sur 3 n’est pas vacciné, « la priorité devrait maintenant être de vacciner toutes les personnes éligibles qui n'ont pas encore terminé leur programme de vaccination recommandé », combiné au respect des mesures sanitaires (port du masque, distanciation, etc), dans un contexte de pénurie mondiale de vaccins « qui pourrait être encore aggravée par l'administration de doses de rappel du vaccin Covid-19 pour la population générale dans les pays de l'UE/EEE », ajoute l’ECDC. Et de craindre qu’une décision précipitée ne renforce encore la défiance vaccinale : « Les avantages et les risques d'éventuelles doses de rappel doivent être clairement définis et comparés. Les avantages peuvent inclure une protection accrue contre les maladies graves, les maladies légères à modérées, l'état post Covid-19 (souvent appelé « Covid long »), l'infection par le Sars-CoV-2 et la transmission du virus. Les risques comprennent des problèmes de sécurité possibles et des implications pour la santé publique (par exemple, impact sur la confiance et l'adoption des vaccins, disponibilité mondiale des vaccins). »
Alors que l'EMA planche encore sur toutes ces questions, elle encourage les Etats membres à « envisager des plans préparatoires pour l'administration de rappels et de doses supplémentaires ». Avec près de 200 000 prises de rendez-vous pour rappel en 48 heures, selon Olivier Véran, la France, elle, n’a pas attendu.
Anne-Hélène Collin
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