Tiers payant en ville : des médecins refusent de l’appliquer aux bénéficiaires de l’ACS - 22/06/2015 - Actu - Le Moniteur des pharmacies.fr
 
22/06/2015 | Le Moniteur des pharmacies.fr ..

Tiers payant en ville : des médecins refusent de l’appliquer aux bénéficiaires de l’ACS

Pas de guichet unique pour le tiers payant Patrick J Fotolia

Applicable à compter du 1er juillet 2015, la première étape du tiers payant généralisé concerne d’abord les bénéficiaires de l’aide à la complémentaire santé (ACS). Ces patients sont en effet dispensés d’avance de frais pour les consultations en ville.

Vent debout contre la généralisation du tiers payant, mesure phare du projet de loi de santé, les syndicats de médecins libéraux demandent le report de cette première étape.

Premier syndicat de médecins libéraux, la CSMF appelle les confrères à la « désobéissance civile », en refusant « d’appliquer le tiers payant seulement sur la part obligatoire et uniquement quand il est justifié socialement ».

« Ce système s’annonce extrêmement complexe à mettre en place et difficile à gérer pour les médecins qui devront vérifier les droits des patients, et leur mise à jour, vis-à-vis de l’assurance obligatoire, mais aussi de l’assurance complémentaire. Ils devront également s’assurer que l’assurance complémentaire fait partie des complémentaires agréées pour l’ACS », écrit la CSMF.

Même agacement de la part de la Fédération des médecins de France (FMF). « Contrairement aux engagements, la Cnamts n’a rien fait pour simplifier la facturation des médecins. Les droits
des bénéficiaires ne sont pas visibles sur la carte Vitale, il n’y a pas de guichet unique pour l’assurance maladie obligatoire et l’assurance complémentaire. En conséquence les médecins appliqueront en cas d'ACS attesté par le patient le tiers payant uniquement sur la part obligatoire réclamant au patient le règlement de la part de la mutuelle »
, indique la FMF.



Les dernières réactions

  • 02/07/2015 à 07:30
    rab74
    alerter
    encore une usine à gaz, encore du temps perdu sur les rejets quand on n'aura pas traité la part complémentaire que le patient n'aura pas présentée...ça va faire les beaux jours des sociétés d'afacturage qui facturent 1000 euros/ mois pour s'occuper du TP quand on est accaparés par les dépistages DMLA, HTA, diabète, les premiers soins des gens qui s'éclatent sur le trottoir i tutti quanti. 20 % de notre temps est consacré à des tâches non lucratives, on va bientôt rentrer dans la catégorie ONG Humanitaire

Réagir à l'actualité

Pseudo :
Vous êtes un professionnel de santé ? Faites le savoir dans vos contributions en affichant le pictogramme "Professionnel de santé certifié" . Inscrivez-vous ou identifiez-vous puis transmettez-nous un justificatif de votre qualité de professionnel de santé (photocopie de carte d'étudiant, de diplôme, de carte de l'Ordre...).


Cet espace a vocation à débattre et partager vos avis sur nos contenus. En réagissant à cette actualité, vous vous engagez à respecter les conditions générales d’utilisation du Moniteur des pharmacies.fr. Tout commentaire calomnieux ou injurieux sera supprimé par la rédaction.

Vous sentez-vous régulièrement en insécurité dans vos officines ?


Décryptage

NOS FORMATIONS

1Healthformation propose un catalogue de formations en e-learning sur une quinzaine de thématiques liées à la pratique officinale. Certains modules permettent de valider l'obligation de DPC.

Les médicaments à délivrance particulière

Pour délivrer en toute sécurité

Le Pack

Moniteur Expert

Vous avez des questions ?
Des experts vous répondent !