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Tests sérologiques Covid-19 en pharmacie : la profession prête à se mobiliser, mais...
Pixabay
L’idée fait son chemin. Après la proposition des groupements de faire du pharmacien un maillon essentiel de la stratégie de dépistage lors de la sortie du confinement, après les déclarations lundi 6 avril du ministre de la Santé qui n’exclut pas la possibilité de réaliser des tests sérologiques du Covid-19 en pharmacie, « la profession, comme toute la médecine de ville et l’ensemble des soignants, est prête à se mobiliser et à apporter sa pierre à l’édifice si les pouvoirs publics nous le demandent », a lancé Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), lors d’une conférence de presse à distance du 8 avril. La proposition est également portée par l’Union des syndicats des pharmaciens d’officine (USPO).
La loi ne s'y oppose pas non plus. Ces tests font partie des tests rapides d’orientation diagnostique (Trod). « La réalisation de ce test est inscrite dans la loi qui est de portée générale sur les Trod, rappelle Philippe Besset, mais à chaque fois qu’un nouveau Trod arrive, un texte réglementaire doit être pris, au cas par cas, pour l’autoriser. »
Mais pour l’instant, l’arrivée de ce Trod en officine est prématurée pour la simple et bonne raison... qu’il n’existe pas de test agréé. Plusieurs types de tests existent, faciles d’utilisation et susceptibles d’être utilisés par les pharmaciens. « Cet acte de dépistage sera moins complexe que l’acte d’accompagnement et de dispensation des médicaments de l’IVG en pharmacie auprès des femmes », estime le président de la FSPF, faisant allusion à une autre mesure exceptionnelle qui pourrait impliquer le pharmacien.
c'est qui "la profession " ?
A t'on demandé a l'ensemble des pharmaciens ?
NON !
Donc c'est encore une infime minorité , qui sans aucune representativité , decide pour l'ensemble !
Comme depuis des années
On n’a pas à être exposés de la sorte sans équipement adéquat c’est à dire au minima des masques FFP2 plus le reste de l’equipement, car il y aura bien évidemment parmi les patients à tester des covid-19 en cours! De plus je trouve tout à fait inadapté de faire rentrer en officine, parmi les autres patients potentiellement fragiles, le tout-venant (donc éventuellement contagieux) pour effectuer des TROD!
Ces tests sérologiques à grande échelle en vue du deconfinement doivent tout simplement être organisés par par les pouvoirs publics un peu sur le modèle de la vaccination H1N1 dans des espaces et du personnel dédiés avec convocation puis attestation officielle...
Ce cher président de la FSPF est généreux avec la bourse des autres !
Utiliser la patte du chat pour retirer les marrons du feu.
Les risques pour nous, les avantages pour lui :(
Moi, je suis pour, mais je suis jeune (36 ans) et ai encore toutes mes facultés. Donc je pourrai piquer. Ou bien je dirai plutôt aux patients de se piquer eux-mêmes le "bout" du doigt et de jeter ça dans le petit bac jaune de DASRI à côté de lui...
Sérieusement, nous sommes un très bon maillon.
Toutes les officines ne sont pas en ville... la très grande majorité se situe en bourgade ou à la campagne, ne l'oubliez pas s'il vous plaît, ces messieurs et mesdames de la grande ville ;)
Derrière la terrible crise sanitaire qui touche le monde, des portraits de victimes qui interpellent... Cyril Boulanger, 37 ans, «n'avait pas du tout le profil de ce qu'on croyait être les victimes du Covid-19», écrit Le Parisien en citant un de ses collègues de la RATP.
Et pourtant, ce père de famille de 37 ans a succombé à l'épidémie de coronavirus, dimanche. Agent de sûreté sur le réseau de transport en commun parisien, il avait deux enfants de 11 ans et 18 mois seulement...
Rien ne dit que l'homme a été contaminé à son travail. Mais son décès rappelle que la maladie peut être fulgurante, même chez ceux qui sont a priori sportifs et en bonne santé. Ancien gendarme, le Français était judoka de haut niveau, champion de France dans la catégorie vétérans...
Cyril Boulanger avait été hospitalisé la semaine dernière, à Lille, dans un état grave. Placé en réanimation, il a finalement perdu son dernier combat.
Au vu de ceci, nul ne peut se croire à l'abri.
Depuis quand les 2 syndicats de titulaires sont ils légitimes pour engager la profession sur des questions de santé publique aussi sensibles, alors que tous les experts en virologie s'accordent pour dire qu'on sait très peu de choses sur le SARS-CoV-2 ? ( selon les dernières modélisations, seuls 2 à 10 % de la population française auraient été contaminés donc tous les autres sont susceptibles d'être contagieux à un moment ou à un autre...).
Et que je sache, avant de pratiquer un type de TROD ,il faut valider une formation en présentiel.
Comme @bsma, je pense qu'il vaut mieux organiser tout ça dans des lieux dédiés ( chapiteaux, gymnases ) avec l'équipement adéquat, comme sont actuellement réalisés les prélèvements pour PCR.
Je suis pour également. Il ne s’agit pas d’un prélèvement nasopharyngé mais bien d’un test sérologique.Comme pour la vaccination anti-grippale,cela serait une occasion supplémentaire de valoriser le rôle du pharmacien, acteur de santé à part entière !
le problème, c'est qu'on n'a aucun moyen de connaitre le statut de la personne qui vient se faire détecter ( c'est une lapalissade ) : est-elle guérie ou potentiellement contagieuse pour les équipes officinales et la clientèle ?
Comment feront les petites officines où les équipes sont réduites, avec souvent 1 seul pharmacien ? ( s'il refuse, il sera voué aux gémonies ).
Et il y aura sûrement toute une paperasserie chronophage, on peut compter sur nos instances dirigeantes à ce sujet.
Sans compter que négatif un jour signifie retour dans les semaines qui suivent pour un nouveau dépistage puisqu'il y a de nombreux asymptomatiques.
Toutes ces incidences ont-elles été sérieusement évaluées ?
Entre la théorie et la pratique, il y a souvent un monde...
cela semble plus réaliste de faire cela a la chaine dans un lieu approprié avec du personnel équipé de protection contre une éventuelle contamination plutot que de faire cela en officine entre deux ordonnances .
C'est le moment où jamais de montrer que nous sommes là quand tant de cabinets médicaux sont fermés ou travaillent de façon partielle
Apres cela, nous n'aurons plus JAMAIS besoin de rappeler que nous faisons partie des grands
Les 2 syndicats doivent foncer la tete devant et arracher les accords gouvernementaux
Je suis partant à 100 %
@soph
La vaccination anti grippale se pratique en amont de l’epidemie et l’on peut soi-même être vacciné pour être protégé, alors que dans le contexte du coronavirus c’est être envoyé au casse-pipe puisque sans doute sans protection par manque criant de matériel et en tout cas sans formation préalable.
Les sérologies sont jusqu’à nouvel ordre du domaine
des biologistes médicaux, mais dans ce contexte de pandémie je persiste à dire que le dépistage de masse doit se faire avec des moyens spécifiques, très sécurisés vis à vis d’un virus encore très mal connu et fort dangereux comme le rappelle roller33, et même pas dans les laboratoires de ville et donc encore moins en officine. Cela fait quelques années que l’on devient le grand fourre-tout de la Santé, et là où certains y voient visiblement de la valorisation du métier (peut être ceux qui ont fait pharmacie par défaut?!) je suspecte que les décisionnaires pensent surtout à leur tiroir-caisse, au mépris dans ce cas précis de la sécurité des équipes officinales et des patients habituels.
En officine: Masque, charlotte surblouse, irréaliste.
Ce genre de dépistage doit être organisé avec des drives, avec des centres dédiés, Madame Bachelot a montré la voie, même si elle fut incomprise.
avant de penser aux tests, il faudrait déjà arrêter le b.... de la distribution des masques! ceux qui en ont besoin (asthmatiques, immunosuprimés etc...) n'y ont pas accès, ceux qui y ont droit ne viennent pas forcément les chercher, les déclarations à droite et à gauche, les livraisons itou: hors de question de pratiquer des tests dans ces conditions! nos préparateurs et préparatrices ne sont toujours pas considérés comme personnel de santé (ni pour les masques, ni pour les gardes d'enfant), comment pourrions nous justifier une exposition supplémentaire? nos instances sont aux abois à cause de leur ignorance totale du fonctionnement du système: qu'elles s'habillent et viennent voir sur le terrain avant d'élaborer des plans tordus changeant tous les jours! et qu'elles aient la franchise et le courage de reconnaître qu'elles ne rattraperont pas le retard d'équipement de départ, faute lourde des ministères et des collectivités territoriales. je veux bien agir pour la collectivité, limite comme volontaire dans un drive, mais pas dans mon entreprise en sacrifiant la confiance de mon personnel, car là, c'est le long terme qu'on oblitère!
assez étonnant ces syndicats qui veulent nous faire faire tout et n importe quoi sauf notre métier .
comme s'ils avaient acté que la dispensation des médicaments n'était plus suffisante pour justifier notre existence
A ceux qui répondent en 3 mots exhaustifs " je suis pour ", pourriez vous développer le mode d'organisation vous permettant de dépister au bas mot 40 millions de Français ( listes électorales ) auxquels vont s'ajouter les étrangers actuellement sur notre territoire ( en comptant seulement la population adulte nécessaire au redémarrage de l'activité économique ) susceptibles de venir plusieurs fois car le statut peut varier tous les jours en l'absence de vaccin ?
Quand nous vaccinons contre la grippe, les patients ne sont pas contagieux et l'acte est unique et définitif : rien à voir avec la crise actuelle.
Contrairement à ce qui ce passe pour la vaccination antigrippale, il sera très difficile de refuser la participation.
Je vois ça d'ici dans un village de 1500 habitants, avec une seule officine, 1 seul pharmacien travaillant avec 1 seul BP à temps partiel ( j'ai l'exemple près de chez moi ), aucun médecin, aucun infirmier, aucun LABM.
Commencez déjà à moins stocker de médicaments, car vous serez fort occupés ailleurs...
Toujours pour. Il faut s'impliquer, et au moins de proposer, dans cette crise qui devrait durer jusqu'à l'été 2021. Oui 2021. Le temps d'élaborer un vaccin.
Après, qu'on appelle du personnel apte à dresser une tente et tester la population à côté de chaque pharmacie. Comme ça, les petites gens sauront où aller, car tous n'ont pas internet, ou n'auront bplus de sous pour mettre de l'essence dans leur voiture. Et on en arrivera malheureusement là. Armez vous comme aux États-unis...
Il est indispensable de s'engager dans la réalisation des tests. Nous sommes professionnels de santé bien avant d'être commerçant et la pharmacie doit s'inscrire dans tous les plans d'aide à la gestion d'une telle pandémie! On a vu pendant la grippe H1N1 que sans les pharmacies, il était illusoire de s'occuper de toute la population dans un délai raisonnable. Alors, prenons notre mission comme elle se doit, organisons nous pour le faire dans des conditions qui ne mettent personne en danger et participons efficacement à la lutte contre ce virus!
09/04/2020 à 10:34 Odile Meilleroux Sabic, Pharmacien titulaire
alerter
Alerter la rédaction sur une réaction
Merci, votre alerte a été bien envoyée.
Pourquoi pas?
Sur la base du volontariat de chaque pharmacien, titulaire ou non.
Personnellement, j'ai déjà été atteinte en beauté donc je ne risque plus rien.
09/04/2020 à 10:34 Odile Meilleroux Sabic, Pharmacien titulaire
alerter
Alerter la rédaction sur une réaction
Merci, votre alerte a été bien envoyée.
Pourquoi pas?
Sur la base du volontariat de chaque pharmacien, titulaire ou non.
Personnellement, j'ai déjà été atteinte en beauté donc je ne risque plus rien.
Toujours POUR malgré mon grand âge et des facultés intellectuelles qui ne sont pas celles de mon confrère de 36 ans
Quand on veut tuer son chien, on l'accuse de la rage.. et on trouve LE CAS où.....
Sur la base du volontariat, ces dizaines de milliers de tests réalisés seront une bonne chose pour la santé et la Santé
Et ça occupera certains de nous qui passent leur temps sur les sites Whatsapp à échanger sur le prix de vente des SHA (pour gagner 10 ou 15 c par flacon...)
Quittons le seul côté mercantile pour nous placer dans la cour des grands. Les sites d'échanges des médecins et infirmiers sont d'une autre tenue bien moins terre à terre.
Nous voulons être considérés comme des pro de la santé? Les syndicats et le CNOP doivent le rappeler (quémander) à chaque fois!. (on a été oubliés dans la 1ère liste de distribution de masques..., c'est dire !)
Alors, cessons de rester à genoux, de trouver tous les prétextes pour ne pas grandir.
Pour paraphraser La Boétie, " les autres ne sont grands que par ce que nous sommes à genoux"
Le vent se lève il faut tenter de vivre (P. Valéry)
Voilà, nous y sommes : sur la base du volontariat, en effectuant une permanence dans des centres Covid-19 dédiés et dotés de tout l'équipement adéquat ( et en aucune façon en officine ) : c'est comme cela que se sont organisés les généralistes pour éviter de contaminer leurs salles d'attente et cela semble pertinent.
C'est ce qu'un nombre important de pharmaciens serait prêt je pense à assumer ( du moins ceux qui n'exercent pas seuls dans leurs officines), mais évitons à tout prix une médiatisation du type :" allez tous vous faire dépister à la pharmacie " car depuis le début de cette crise nous n'avons pas été épargnés par la cacophonie ( masques, GHA, hydroxychloroquine, violences faites au femmes...).
Quoi qu'il en soit, n'oublions pas que pour le moment le problème ne se pose pas car les tests rapides ne sont pas homologués et encore moins disponibles en quantité industrielle.
Si cela devait se faire, que nos instances verrouillent tout avant de faire des annonces fracassantes ( voir les files d'attente devant l'IHU de Marseille où exerce le Pr Raoult...)
La solution pourrait être en effet de participer au dépistage mais pas dans les officines, afin de préserver la tranquillité et la propreté des lieux. Je vois bien l'organisation d'un "couloir" concernant les candidats au dépistage dans un établissement municipal ou autre, mis à disposition du personnel de santé, et sous la protection d'un service d'ordre, comme à l'entrée des supermarché...
Nous devons apporter notre aide gracieuse à la crise et relaliser des dépistages massifs de la population. Tests sérologiques bien sur ! A raison de 10 tests par jour par officine . Le réseau peut effectuer 200000 tests par jours soit 5 millions par mois . C'est le moment de participer a l'effort collectif et de prouver que nous sommes des soignants avant d'être des commerçants. Un soignant ne se fait pas remplacer par amazon , alors que pour un commerçant c'est une question de temps. Les pharmacies les plus touchées par la crise actuelle sont celles qui se sont prises pour des grandes surfaces voulant piquer la patientèle des confrères ! Alors oui aux tests chers confrères !
Envoyer son personnel au casse pipe et risquer de contaminer sa patientèle sera le résultat des test sérologiques en officine qui n'est certainement pas un lieu adapté et sécurisé pour un dépistage de masse.... Gageons que les conditions demandées par les autorités pour assurer en sécurité ces tests soit si compliquées qu'ils soient finalement irréalisables et ce sera tant mieux.
Bel effort collectif de la part de cf . Je me permets de vous qualifier de franchouillard de base . Votre commentaire mériterait avec votre adresse de pharmacie de passer au 20 heures . Vous pensez prendre plus de risques à tester que maintenant dans votre métier ? Vous devriez fermer votre officine pour plus de sécurité et surtout vous reconvertir !
Il est normal que les avis soient partagés. Il est légitime d'avoir des résistances. Il est humain d'avoir des peurs. Tous les avis sont respectables. Et les petites attaques personnelles, parce qu'un confère s'exprime autrement, librement, n'ont pas leur place ici. La situation est suffisamment grave pour que les divergences ne créent pas de vaines querelles. Merci.
Je n 'ai aucune leçon à recevoir de qui que ce soit, et assume le fait de travailler le plus souvent seul, 6 jours sur 7 depuis plus de 32 ans dans une petite officine non commerciale en apportant le plus possible de services à la population..Certes je fais partie des "sans dents" , loin des filoches et autres groupement de nantis mais au moins je peux me regarder tout les jours dans un miroir ,satisfait du travail accompli chaque jour , loin des soldes médicamenteuses, guerres des services et concurrences déloyales concoctées par notre élite..dont vous faites certainement partie, sophie 69
Je suis pour ! Pour deux raisons : valoriser notre profession en montrant que le maillage territorial est un atout, ensuite parce qu’un test simple sur une goutte de sans ce n’est pas pire que le dépistage du diabète. Il faut juste prendre les précautions d’usage .
il est complètement incongru de dire "je suis pour" car si vous lisez attentivement les commentaires, la majorité de ceux qui se sont exprimés sont des pharmaciens responsables et qui ne demanderaient pas mieux que de participer à l'effort national.
Ce qu'ils ne veulent pas, c'est qu'on le leur impose une décision venue d'en haut, sans aucune concertation ni aucune évaluation des répercussions délétères sur l'exercice officinal, car il n'a échappé à personne que la situation est très différente en fonction du type d'exercice officinal.
La majorité de ceux qui se sont exprimés sur ce site plaident pour le volontariat et un dépistage hors les murs de l'officine, dans un circuit dédié pour ne pas mettre en difficulté les confrères qui exercent seuls comme @cf qui se voit vilipendé très injustement.
La majorité de ceux qui plaident pour un dépistage hors les murs n'expriment ni réticences ni peurs infondées : ils font montre de responsabilité vis à vis des équipes officinales et de la clientèle car non, il ne s'agit aucunement d'un acte similaire à une surveillance glycémique puisque, dans le cas qui nous occupe, le patient est potentiellement contaminé par le SARS-CoV-2 ( je vous rassure, on a bien compris que ce n'est pas le sang qui va nous contaminer ).
En l'espèce, les précautions d'usage, c'est faire comme les médecins et infirmiers partout autour de chez moi : créer des centres Covid-19 dans des locaux mis à disposition par les villes où ils font des permanences à tour de rôle en binômes.
De même pour les 2 LABM : ils ont créé des drives sur leurs parkings.
Dans les 2 cas, on ne peut y accéder que sur rendez-vous, les circuits sont balisés et les équipements adéquats sont à disposition.
Car ne nous y trompons pas, dès l'annonce d'un dépistage afin d'être exonéré de confinement et espérer retrouver un peu de sa vie d'avant, cela va à nouveau créer des mouvements complètement irrationnels de la population hystérisée par les pénuries précédentes ( masques, GHA ), car forcément il y aura des critères de priorisation pour avoir accès au sésame.
J'avoue ne pas très bien comprendre le débat, hormis la contrainte d'une charge de travail supplémentaire pour le pharmacien, le préparateur, les 2?, sur la base d'un volontariat?....
Mais concernant l'endroit pour pratiquer le dépistage, il me semble qu'à ce jour, l'officine reste un lieu ouvert à tous, tout comme les supermarchés auxquels on est souvent comparés.
Hier encore, un Covid19 (dixit son médecin) est venu chercher librement son ordonnance à la pharmacie. Et combien d'autres viennent quotidiennement "promener leur virus" dans nos boutiques, avec ou sans protections.
De toute façon, la pharmacie est un lieu confiné, parmi d'autres, qui contribue à propager le virus. Comme le dit Odile Meilleroux Sabic, positive comme de nombreux collègues dans nos boutiques, à moins de risquer une deuxième contamination (question sans réponse), on risquera quoi?
Rassurez-vous amis pharmaciens! Le virus aura eu le temps de rendre une visite à tous les français avant que soient mises en place les mesures de déconfinement, avant que la stratégie de dépistage soit homologuée et avant que le matériel nécessaire (tests, masques etc...) soit disponible.
Espérons que d'ici là nos soignants hospitaliers auront quelques périodes d'accalmie dans les semaines à venir, car ce sont eux les plus exposés, physiquement, humainement et émotionnellement.
J invite MMe 69 a changer de position !!.. et d interroger les infirmières sur les procédures qu'elles sont obligées d'appliquer en cas de contact avec un patient contagieux... et aussi les laboratoires d analyses sur la conformité des locaux et leurs procédures spécifiques pour ce type de patient... Favorable ne veut pas dire compétent, ni en avoir les moyens ( masques ,surblouses , locaux, personnel, temps Etc..... Merci à roller33
Personnellement je pense que le risque de contamination serait le même qu'aujourd'hui...nous aurions à tester nos patients actuels, patients que nous continuons à côtoyer pour assurer la délivrance de leur traitement...
Je ne pense pas que les risques seraient les mêmes qu'actuellement car pour le moment - et comme pour la plupart de nos confrères des environs - les patients ne rentrent plus dans l officine et nous delivrons en sas de garde.
Bravo à Roller 33 c'est des personnes comme vous qu'il nous faudrait pour nous représenter
@cafiltoutdoux
Vous ne pensez pas qu’en effectuant les tests vous seriez « légèrement » plus proches de vos patients que par comptoir et souvent vitres plexiglass interposés???!!!!
j'attendais de voir si quelqu'un allait énoncer cette évidence ou si c'était moi qui manquait de souplesse pour réaliser un test sanguin à 2 mètres du patient.
A moins d'opter pour la stratégie suggérée dans le commentaire reporté ci-dessous:
08/04/2020 à 21:34
smartiz19
alerterMoi, je suis pour, mais je suis jeune (36 ans) et ai encore toutes mes facultés. Donc je pourrai piquer. Ou bien je dirai plutôt aux patients de se piquer eux-mêmes le "bout" du doigt et de jeter ça dans le petit bac jaune de DASRI à côté de lui...
Si c'est pour que le patient se débrouille seul, autant mettre les tests dans des distributeurs automatiques ou en vente dans les bureaux de tabacs.
Quand je lis certains commentaires, je suis interloquée par le manque de discernement de leurs auteurs...
et j'ai oublié de préciser que j'étais aussi rassurée par la teneur des propos tenus par de nombreux autres intervenants ( je pense qu'ils se reconnaîtront ! ).
Non pas de plexiglass ou autre protection, et quand je prends la carte vitale et l'ordo je suis en contact tout aussi rapproché il me semble...donc mon masque, celui du patient et désinfection des mains après l'acte et le risque est identique...il me semble
Le masque du patient ? Vous parlez de celui qu'il trimbale depuis plus d' un mois et qu'il fait consciencieusement sécher chez lui après l'avoir porté sous le nez et tripoté 50 fois ?
Pour résumer et éclairer la lorgnette de certains, un test rapide en officine nécessiterait un prélèvement dans une pièce de confidentialité et à une distance approximative de 30 cm par rapport à une personne potentiellement contagieuse susceptible de vous tousser dessus à travers un masque passoire ou nid à microbes... ( j'espère que c'est assez explicite )
Après, chacun voit midi à sa porte, mais visiblement certains sont plutôt fatalistes quitte à se contaminer et laisser se contaminer leurs collaborateurs et n'ont que faire des mesures d'hygiène et de sécurité élémentaires...
Vous pensez sincèrement que notre profession a eu une attitude exemplaire jusqu'à maintenant, en matière de confinement?
Notre patientèle est de loin la plus à risque parmi les commerces ouverts. Quand arrêterons-nous collectivement (quelle utopie?) de contribuer à l'hécatombe qui touche les plus fragiles?
Ah oui, j'entends déjà les "Il faut bien vivre!". Apparemment cette maxime ne s'applique pas tous.
Le message "RESTEZ CHEZ VOUS" ne concerne visiblement pas les CLIENTS de notre profession...
Sachez que la plupart des pharmaciens responsables ont proposé à leurs patients les plus fragiles ( qui d'ailleurs les ont appelés ) de leur livrer les médicaments nécessaires et ont démultiplié les moyens pour y arriver.
Effectivement, le message qui leur a été adressé est " protégez-vous" et donc " restez chez vous".
Merci de ne pas faire de procès d'intention sans savoir de quoi on parle ( en ce qui me concerne, je répondais à @Cafiltoutdoux qui lui ne semble pas se préoccuper de tout cela ).
Aucun procès d'intention à votre égard, juste un avis très différent du votre. C'est le principe même de ces forums, échanger nos points de vue et faire réagir dans l'intérêt de tous.
Mais vous semblez être la seule à savoir de quoi on parle, ou plus exactement laisser entendre que je ne sais pas de quoi je parle, ni Cafiltoutdoux.
Alors, continuez d'éclairer notre lorgnette mais attendez-vous à ce que d'autres personnes pensent autrement.
C'est en partageant et en acceptant nos différences et notre diversité qu'on peut aspirer à un avenir meilleur pour nos enfants.
@ 35 h
J'ai du mal à vous suivre.
Vous critiquez la profession en général.
Vous reconnaissez vous-même "contribuer à l'hécatombe qui touche les plus fragiles" et apparemment vous vous en gargarisez .
Grand bien vous fasse mais ne mettez pas tout le monde dans le même sac.
Et si vous aviez bien lu, je disais justement que chacun était libre de voir midi à sa porte et d'appliquer ou non les mesures d'hygiène et de sécurité élémentaires avec les conséquences qui en découlent, d'ailleurs nombreux sont ceux qui filtrent drastiquement les accès à l'officine de sorte de ne pas constituer un lieu confiné contribuant à diffuser le virus comme vous l'affirmiez précédemment :
10/04/2020 à 02:03
35h
alerter
Mais concernant l'endroit pour pratiquer le dépistage, il me semble qu'à ce jour, l'officine reste un lieu ouvert à tous, tout comme les supermarchés auxquels on est souvent comparés. (...)
De toute façon, la pharmacie est un lieu confiné, parmi d'autres, qui contribue à propager le virus. Comme le dit Odile Meilleroux Sabic, positive comme de nombreux collègues dans nos boutiques, à moins de risquer une deuxième contamination (question sans réponse), on risquera quoi?
Effectivement, nous n'avons pas la même vision des choses.
Bonne soirée au boutiquier... ( c'est vous qui vous qualifiez ainsi ! )
Je vous remercie pour votre réponse, et j'espère que nous pourrons continuer librement à chacun nous exprimer sur ce forum, professionnels de santé ou pas.
Bonne soirée à vous aussi et bon courage à tous pour la suite.
Sur BFMTV, il me semble que Mr Véran vient de citer les pharmacies dans les lieux possibles de dépistage pour les personnes présentant des symptômes.
Quelqu'un d'autre a t'il noté cette allusion furtive ?
Si tel est le cas, il fait forcément référence au test salivaire qui est un test moléculaire recherchant l'ARN du virus et non pas aux tests rapides sanguins recherchant les anticorps ( produits au minimum à partir de J 6 après le début des symptômes ), lesquels d'ailleurs ont été très peu évoqués par le président de la république lors de son allocution ( à priori, à ce stade, on ne prévoit pas de dépistage massif sérologique ).
Reste à savoir si Mr Véran a fait un lapsus ou s'il confirmera ses dires.
Prévoyez-vous de fermer votre officine le 30 mai prochain en signe de protestation ?
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