Retrouvez tous vos contenus sur mobile avec l'application du Moniteur des pharmacies.
Téléchargez gratuitement l'application !
Professionnels de santé, accédez à plus de contenu, réagissez aux actus et bénéficiez de tous les avantages en vous connectant à votre espace personnel.
Si vous n'avez pas de compte,
vous pouvez en créer un gratuitement !
Le feu vert ayant été donné aux pharmacies pour réaliser les tests antigéniques, et ce même à l’extérieur de l’officine, les titulaires cherchent à organiser cette mission tout en restant dans les clous. Une chose est sûre : pour se lancer hors des locaux de son officine, il faut d’abord avertir la préfecture et, s’il s’agit d’un lieu sur la voirie, obtenir l’autorisation de sa mairie. Cet accord n’est pas systématique : la ville d’Arcachon, par exemple, a pour l’instant refusé (voir notre article du 30 octobre).
En outre, concernant la mise en œuvre d’un espace extérieur (sous un barnum, dans une construction modulaire, sur le trottoir, un parking...), la situation reste floue. « Tout ne sera pas écrit dans les textes, ce sera du cas par cas », expliquait en substance le président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) Gilles Bonnefond, lors d’une visioconférence jeudi 29 octobre au soir. « Un barnum doit être attenant à la pharmacie, pas à 100 mètres », précise-t-il toutefois, avant d’ajouter qu’il est possible d’effectuer les tests sur le parking de la pharmacie, voire sur un parking partagé (par exemple dans le cadre d’un centre commercial). « Il faudra peut-être isoler une zone, réservée aux tests », suggère Gille Bonnefond. De même si une porte d’immeuble est utilisée, « il faudra voir avec les occupants de l’immeuble ».
Dans un centre commercial, pour pouvoir disposer d’un espace dans une galerie devant sa vitrine, la pharmacie doit aussi obtenir l’accord de son bailleur. « C’est un lieu privé, c’est au propriétaire de décider, » précise Laurent Floche, président de l’Union des groupements de pharmaciens d’officine (UDGPO). Sauf avis contraire des autorités, tout se fera donc au cas par cas.
Quoiqu’il en soit, « le lieu de dépistage doit présenter des garanties suffisantes de qualité et de sécurité sanitaire et répondre aux mêmes exigences que celles qui s'appliquent dans les locaux de l’officine », recommande l’Ordre des pharmaciens, s’appuyant sur l’arrêté du 26 octobre 2020.
Différentes fiches pratiques ont été publiées, notamment la procédure qualité de l’Ordre des pharmaciens.
Vous êtes , identifiez-vous.
Créez un compte gratuit pour avoir votre propre pseudo
Choisissez un autre pseudo dès maintenant
Vous sentez-vous régulièrement en insécurité dans vos officines ?
1Healthformation propose un catalogue de formations en e-learning sur une quinzaine de thématiques liées à la pratique officinale. Certains modules permettent de valider l'obligation de DPC.
Vous avez des questions ?
Des experts vous répondent !