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Lors d’une ultime concertation avec les syndicats pharmaceutiques vendredi 16 avril, Thomas Fatome, directeur général de la Caisse nationale d’assurance maladie (Cnam), a confirmé, malgré leur opposition, sa détermination à baisser de 20 % la rémunération des pharmaciens pour la réalisation des tests antigéniques du Covid-19 (dispositif compris) de 34 € à 26,75 €. « La proposition de baisse est maintenant soumise à arbitrage ministériel », a indiqué Gilles Bonnefond, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO), lors son webinar du 18 avril. « Nous sommes montés au créneau ce week-end auprès du directeur du cabinet d’Olivier Véran en argumentant (résultats du sondage de l’USPO à l’appui) que ce n’était pas possible », a-t-il précisé, voyant dans cette baisse un signe de mépris de la profession.
De son côté, Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), se dit prêt à engager une réflexion avec l’Assurance maladie et le ministère de la Santé sur « une cohérence globale » des rémunérations des missions de prévention et de dépistage du pharmacien. « C’est insupportable de parler uniquement de baisses tarifaires à propos de missions correctement rémunérées sans envisager de hausses pour celles insuffisamment rémunérées », expose-t-il. Il fait allusion, pour cette dernière catégorie, aux tests rapides d’orientation diagnostique (Trod) angines, à la vaccination antigrippe, et concernant la vaccination anti-Covid avec un vaccin à ARN messager et leur dispensation en centre de vaccination, il demande aussi une revalorisation des actes. « La mise à disposition de ces vaccins est plus chronophage que celui d’AstraZeneca. Il faut enregistrer l’heure de réception, contrôler le schéma de traçabilité. De plus, la responsabilité pharmaceutique n’est pas la même », justifie-t-il. Sans parler du temps passé pour trouver des personnes à vacciner pour ne pas gâcher des doses, car les listes d’attente s’amenuisent avec la défiance sur les vaccins à vecteur viral.
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